Cécile Rilhac, députée, demande des moyens pour mieux accueillir à l’école les enfants handicapés

Cécile Rilhac, députée du Val d’Oise, a attiré l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur la situation des AVS et AESH, personnels accompagnant au quotidien, en milieu scolaire, les enfants en situation de handicap.

Depuis plusieurs années, nombre de pays à travers le monde œuvrent pour intégrer les personnes en situation de handicap.

La France s’inscrit bien entendu dans cette démarche. L’inclusion constitue de ce point de vue un enjeu majeur pour améliorer cette situation et le président de la République s’y est engagé fortement.

Comme le disait le Premier ministre dans son discours de politique générale, un enfant handicapé scolarisé, ce n’est pas seulement une histoire d’argent, ni même de justice; c’est aussi une chance pour l’ensemble de ses camarades.

La députée s’est félicité que la question du handicap soit devenue une grande priorité du quinquennat. Ces dernières années, un effort a été réalisé en faveur de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Mais cela reste encore insuffisant à ses yeux comme à ceux des parents, des associations et des professionnels concernés.

Sur la situation des AVS et des AESH (personnels accompagnant les enfants en situation de handicap), leur statut précaire, comme leurs conditions de travail, sont en inadéquation avec la situation que vivent les enfants et les enseignants au quotidien. Une question écrite ne suffira pas à exposer toute la complexité de cette problématique mais une révision des textes semble indispensable pour valoriser le travail de ces accompagnants et pérenniser leur fonction.

Bien sûr, l’école ne pourra résoudre tous les maux de la société, mais il faut la doter des moyens nécessaires pour permettre la réussite de chacun.

Cécile Rilhac demande comment il est envisagé d’améliorer les conditions de travail des AVS et AESH pour garantir l’épanouissement de tous.

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Commentaires

4 réponses

  1. Sans oublier une formation sur les différents handicaps qu’ils seront amenés à côtoyer et les gestes adéquats qui s’y rattachent

  2. En effet, la question de la formation, qu’elle soit initiale ou continue, doit être abordée. La question de la spécialisation de ces personnels aussi peut être posée. Cela pose débat, N’hésitez pas à y contribuer par vos commentaires, cela alimentera notre réflexion sur ce sujet.

  3. Au-delà d’améliorer les conditions de travail des AVS et AESH, il est nécessaire de créer de vrais emplois avec de vraies formations et de vraies compétences. Les enfants scolarisés méritent mieux que de la précarité pour s’occuper d’eux. Une société moderne se doit d’évoluer dans ce sens.

  4. Tous les handicaps ne peuvent pas être concernés ! Quel est le critère pour intégrer une classe ? Qui décide le médecin scolaire ou une batterie d’experts ? Un IS « Instituteur Spécialisé » AESH, AVS ne peuvent pas gérer tous les handicaps ! Mais c’est bien de vouloir, enfin, ouvrir prendre en compte cette discussion, cette situation ! À suivre…

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