PI Daniel Cantin petite

Daniel Cantin, Membre du mdP et du CCFD-Terre solidaire, l’invité du mois

PI Daniel Cantin petiteMauvaise nouvelle pour la défense de la planète et motif nouveau d’indignation : L’ abandon du  débat parlementaire qui était prévu à l’Assemblée nationale autour de l’instauration d’un devoir de vigilance des entreprises donneuses d’ordre. Un projet de loi pourtant soutenu par une majorité de la gauche et les écologistes et pour lequel se sont mobilisés notre ami, député mdP, (Lire aussi Responsabilité sociale des groupes et grandes multinationales par Jean-Noël Carpentier) ainsi que le CCFD.

PROJET DE LOI «  LE DEVOIR DE VIGILANCE DES SOCIETES MERES ET DE LEUR FILIALES ET SOUS-TRAITANTS »
Une fois de plus, on voit bien la part du jeu politicien face aux pressions et le décalage entre la parole et les actes. François Hollande n’avait il pas promis aux Présidentielles :  « je souhaite que soient traduits dans la loi les principes de  responsabilités des maisons-mères vis-à-vis de leurs filiales à l’étranger lorsqu’ils provoquent des dommages environnementaux » ?
Manuel Valls, lui même, ne déclarait-il pas en janvier à un journaliste « qu’il était favorable à ce Projet de loi » ?
Qu’il est triste de penser qu’à la veille du Sommet de décembre, urgent pour l’avenir de la planète, une longue concertation de plus de deux ans est, j’ose à peine le croire, mise en veilleuse !

Pour l’histoire, quand même, ce cercle de réflexion parlementaire créé en décembre 2012 était pourtant très riche avec, entre autres, des acteurs sociaux représentatifs (entreprises et CFDT, CFTC, CGT), des collectifs nationaux tels que Ethique sur l’Etiquette, Ethique et Investissement, Le Forum Citoyen pour la RSE ainsi que des associations humanitaires et de défense des Droits de l’Homme comme Amnesty International, La Ligue des Droits de l’Homme, les amis de la Terre, Peuples Solidaires, Sherpa, Terre des Hommes et le CCFD-Terre Solidaire dont je suis témoin de la très grande détermination. Et, nous affirmons souvent : « rien ne changera là-bas (au loin) si nous ne changeons pas ici (chez nous) ».

Le train des désastres pour l’environnement et de leurs victimes est très long au service de notre bien être occidental et du profit.
Allez, donnons quelques noms reconnus de tous dans les dossiers et preuves accablantes rapportés au Groupe de travail : naufrage de l’ERIKA, effondrement du Rana Plazza, Michelin en Inde, Perenco en RDC, Socapalm au Cameroun, et tant d’autres…

Encourageons de tous nos efforts le Collectif national à reprendre la mobilisation.
Faisons tout pour qu’en décembre 2015 le choix soit clair : « Ou nous saurons donner espoir à la justice mondiale…ou nous serons déshonorés aux yeux des peuples du Monde par la Méthode Coué  !

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Commentaires

Une réponse

  1. cher Monsieur CANTIN,
    votre engagement égale votre sincérité !
    si Monsieur Hollande et certains de ses ministres avaient un peu d’honneur et de bon sens et le souci de la parole donnée ………la France aurait moins l’air d’une nation de beaux-parleurs incapables d’agir efficacement
    Comme beaucoup de Français(es) je suis catastrophée des décisions prises ou de la lenteur avec laquelle des décisions vitales pourraient être prises !
    On parle de « slow food », là, c’est de la « slow politique environnementale » et même pire
    Il en va pourtant non seulement de notre santé (à tous : nous humains, tous les êtres vivants qui nous entourent – je pense aux abeilles – à la planète entière) mais aussi, mais surtout de notre survie !

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