« Clairement à gauche », Tania Gandrot trouve des qualités au programme de la République en marche. Mais lle n’en partage pas toutes les idées, loin s’en faut.

Législatives 2017 (2e circonscription du Nord) – Tania Gandrot (Progressistes), au nom d’une gauche pragmatique

Tania Gandrot, candidate dans la deuxième circonscription, défend les couleurs du Mouvement des progressistes porté par Robert Hue.

« Clairement à gauche », Tania Gandrot trouve des qualités au programme de la République en marche. Mais lle n’en partage pas toutes les idées, loin s’en faut.

Certes, le Mouvement des progressistes, par la voix de son fondateur, l’ancien secrétaire du PC Robert Hue, a soutenu Emmanuel Macron pour les présidentielles. Mais une élection n’est pas l’autre… surtout dans le contexte local actuel. Tania Gandrot insiste donc sur ce point : le mouvement dont elle porte les couleurs ne valide pas tout le programme ni toutes les idées de la République en Marche, loin s’en faut. Pour sa part, la jeune candidate de 31 ans n’y a pas trouvé son compte, en termes d’engagements sur la transition écologique. Elle s’inquiète aussi pour les acquis sociaux.

Celle qui a milité au MJS (mouvement des Jeunes socialistes), mais juste quelques mois, regrette également que le président de la République n’est qu’une vision « macro » de l’économie. «  Or, l’avenir de l’emploi, ce sont les TPE-PME ! ». Une cause à laquelle est naturellement sensible cette entrepreneuse fondatrice d’une société de formation et d’accompagnement des salariés en charge du recouvrement.

Dans les pas de Robert Hue

Son profil de « petit patron(ne) » explique aussi pourquoi, même si elle est «  clairement à gauche  », elle n’a pas été attirée par la France insoumise. Un mouvement trop stigmatisant à l’égard des personnes qui ont son profil. «  Aucun parti ne correspondait à mes attentes  », à l’exception donc du Mouvement des progressistes, qui a en plus pour lui d’être sensible à la cause des femmes.

«  Je trouve que les présidentielles ont apporté beaucoup de nuances, dégagés de nouvelles tendances, avec des citoyens à nouveau investis, et c’est bien  » précise encore celle qui se présente pour la première fois à une élection. Elle a pour suppléante Marie Plouznikoff, fonctionnaire au sein du ministère de la Justice, «  grand-mère inquiète pour la société qu’elle va laisser à ses petits-enfants si on ne fait rien  », car trop peu tournée vers les valeurs humaines et la solidarité.

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