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Malbouffe masquée, Malbouffe quand même…

bandeau-mdp-fb L’Union Européenne a imposé un étiquetage des produits alimentaires destiné à une bonne information des consommateurs. La France traîne les pieds… L’industrie agro-alimentaire gouverne notre pays ?

Avant d’être candidat du Mouvement des Progressistes (MdP) pour l’élection présidentielle, je suis un citoyen, un consommateur et aussi, professeur d’éducation physique et sportive actuellement en exercice en collège, lycée et CFA.

– En tant que citoyen, je ne peux accepter qu’un système d’étiquetage soit éliminé au prétexte que les grands groupes de l’agro-alimentaire n’en veulent pas et que par suite, ils menacent de ne pas l’appliquer sur leurs produits. En aucun cas les groupes de l’agro-alimentaire n’ont à imposer leurs vues quand il est question de l’intérêt général et de la santé publique.

– En tant que consommateur et faisant mes courses régulièrement, je trouve nécessaire de bénéficier d’une information claire, facile et rapide d’accès. Autant de qualités que l’on peut trouver dans l’affichage 5C / Nutriscore. Bien sûr tout système d’évaluation présente ses avantages et inconvénients et cet affichage n’échappe pas à la règle mais il répond au souci prioritaire du consommateur : est-ce que j’achète là un produit de bonne ou mauvaise qualité nutritionnelle ?

– En tant que professeur d’éducation physique et sportive, je travaille quotidiennement pour installer des habitudes d’activité physique et de moindre sédentarité pour une meilleure santé (notamment pour réduire les risques liés à l’obésité). Cet objectif ne peut être atteint complètement par ma seule intervention et par la qualité et la quantité d’activité physique des élèves. Elle repose en grande partie sur les aspects nutritionnels et les habitudes alimentaires des enfants. Hors ces aspects dépendent fortement des usages familiaux et renvoient à de fortes inégalités sociales.
La « malbouffe » accompagnée d’une réduction notable de l’activité physique des jeunes générations est un fléau dont les pouvoirs publics n’ont pas encore pris la mesure.

– Enfin, en tant que responsable politique, je tiens à souligner que c’est l’Union Européenne qui a rendu obligatoire l’étiquetage nutritionnel, visant par là l’amélioration de l’information du consommateur sur le plan nutritionnel afin de faciliter ses choix. La France, par ailleurs très souvent critique à l’égard des décisions de l’U.E., doit se montrer responsable et marquer ici comme ailleurs sa détermination à ne pas rendre cette décision inopérante.
Un des axes stratégiques du Programme National Nutrition-Santé (initié en 2011) avait pour objectif de réduire les inégalités sociales de santé par des actions spécifiques dans le champ de la nutrition, au sein d’actions générales de prévention. Pour y parvenir, il prévoyait de « favoriser l’accessibilité à des aliments de bonne qualité nutritionnelle » notamment par « l’amélioration de l’information du consommateur sur le plan nutritionnel ». La France doit être au rendez-vous !

Comme des milliers de consommateurs français, je souhaite donc l’étiquetage le plus simple, le plus clair, le plus intelligible, pour pouvoir comparer facilement les articles alimentaires semblables au rayon de notre magasin, et ainsi faire mes choix en connaissance et en conscience. J’ajoute qu’il est nécessaire qu’un accompagnement éducatif soit mis en œuvre afin qu’une information et une éducation adéquate soient assurées au consommateur.

Sébastien NADOT,
Candidat du MdP à l’élection présidentielle

Un article à retrouver sur www.nadot2017.fr

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