Après l’interview de Christophe Borgel (PS), organisateur de la primaire de la gauche, le candidat toulousain à la présidentielle Sébastien Nadot répond au député de Haute-Garonne.
Sébastien Nadot pousse un coup de gueule contre l’organisateur de la primaire de gauche Christophe Borgel (Photo : DR)
Sébastien Nadot est furieux ! Le candidat toulousain à la présidentielle, prof de sport et membre du Mouvement des progressistes (MdP), n’a pas aimé les propos de Christophe Borgel dans l’interview que le député PS de Haute-Garonne et organisateur de la primaire de la gauche a accordé à Côté Toulouse, lundi 12 décembre 2016.
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Dans cet entretien, Christophe Borgel expliquait pourquoi Solférino avait décidé de ne pas retenir les candidatures du MdP, mais aussi du MRC de Bastien Faudot, ainsi que de Nouvelle Donne de Pierre Larrouturou, et affirmait que la primaire n’était pas « la foire à n’importe quoi » ni une « agence de com’ ».
« Beau florilège des stratèges parisiens du PS »
« Non monsieur Borgel, la primaire n’est pas une agence de com’ ! », répond Sébastien Nadot.
Après monsieur Cambadélis et sa primaire « open bar », après monsieur Témal qui ajoute que ce n’est pas pour les « duchmols », voici venu le tour de monsieur Borgel et ses propos railleurs : la primaire n’est pas la « foire aux chicayas » ni même une agence de com’. Beau florilège des stratèges parisiens du PS. Tout cela pourrait prêter à rire, si ce n’est l’exaspération des Françaises et des Français à l’égard de ces rengaines politiciennes, développe-t-il.
Selon lui, la demande du MDP d’intégrer la primaire n’est pas le symbole de « la grenouille qui se veut faire aussi gros que le boeuf », mais celui de « l’union et parce que ces primaires sont désormais appelées citoyennes. Quand le Parti socialiste a initié la Belle alliance Populaire, le MdP n’a pas souhaité y prendre part. Nous avons estimé qu’il s’agissait essentiellement d’un habillage du PS destiné à gommer son passé récent. Notre position, exprimée en toute franchise, n’a pas changé. Nous n’intégrerons pas la « BAP ».
La place du citoyen en question
Pour le candidat MdP, la relation avec la politique et la confiance envers les citoyens sont au centre de son coup de gueule.
Les propos, les petites phrases comme le verdict prononcé seront la première pierre – ou pas – du rassemblement et un premier signal – ou pas – pour renouer avec les citoyens. Alors non monsieur Borgel, cette primaire n’est pas une agence de com’, les enjeux sont trop importants. Mais, si cette primaire n’a de citoyenne que le nom, le risque est grand, elle mettra pour longtemps aux oubliettes ce qui devrait faire sens pour un homme politique comme vous : l’intérêt général, le service des gens, la protection des plus faibles, conclut Sébastien Nadot.
