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Présidentielle 2017 : Sébastien Nadot, prof de sport et candidat

SEB_SUDOUEST_24_06 Candidat aux sénatoriales en 2014, l’homme se passionne depuis toujours pour la chose publique. ©photo « sud ouest »

Robert Hue vient de désigner le candidat de son parti pour 2017. Il s’agit d’un professeur de sport toulousain. Son inexpérience politique est au cœur de sa stratégie.

« Mon expérience et mes convictions progressistes sont les fruits de la vie », explique Sébastien Nadot sur le site du Mouvement des progressistes. Le quadragénaire, titulaire d’un doctorat d’histoire et professeur agrégé d’éducation physique et sportive au lycée Stéphane- Hessel, dans le quartier Jolimont, à Toulouse, est inconnu du grand public. Il a été choisi par Robert Hue comme représentant de son parti à la présidentielle de 2017.

L’homme a été candidat aux élections sénatoriales de Haute-Garonne en 2014, mais n’a pas d’expérience politique. Peu importe, il se passionne depuis toujours pour la chose publique.

« Je me suis toujours intéressé aux débats et aux soirées électorales. Je fais de la politique au quotidien, dans l’apprentissage des valeurs du vivre ensemble à mes élèves. La dimension sociale et collective est primordiale dans le sport », estime le Gersois, qui a vécu un peu partout en France, y compris en Corse.

Sans étiquette

Aussi déterminé que modeste, Sébastien Nadot s’est mis en détachement depuis la rentrée dernière pour se former aux finances publiques et au droit administratif à l’Institut d’études politiques.

« La démocratie, c’est construire ensemble, le plus loin possible. Ce principe se perd aujourd’hui », regrette-t-il. Il a pris sa première carte en 2014 au Mouvement des progressistes, après avoir rencontré Robert Hue lors d’un meeting. « Je l’ai d’abord entendu parler d’histoire médiévale à la radio. Le lien qu’il explorait entre politique et histoire m’a fasciné. Son parti, sans étiquette idéologique marquée, m’a plu. »

La jeunesse comme priorité

La jeunesse fera partie des priorités du programme porté par Sébastien Nadot. Une jeunesse, selon lui, « prête à s’engager, mais pas avec les partis politiques », prisonniers d’un système vicié. « On ne demande jamais aux jeunes leur avis. Nous proposerons le vote des jeunes dès 16 ans. Ce droit de vote anticipé sera une sorte de conduite accompagnée pour la vie politique. »

Il parle avec admiration de sa grand-mère Madeleine, qui fut la première femme élue au Conseil municipal de Fleurance, lors des élections de 1946. « Elle a élevé cinq enfants et se levait tous les jours à 4 heures pour aller chercher les fruits et les légumes à Agen, pendant que mon grand-père était dans les champs. Quand elle s’est engagée en politique, elle est devenue la référente du maire, en cas de problème. »

Sébastien Nadot est conscient que la route est longue pour convaincre face aux grands partis, mais il souhaite porter l’image du renouveau et des améliorations sociales, en dehors du jeu politicien.

« Être candidat me paraissait saugrenu au départ, mais l’idée s’est imposée à force de discussions avec les militants du milieu associatif. » Il lui reste à récolter 500 signatures afin de se présenter.

Un article d’Armelle Parion paru le 24 juin 2016 sur le site www.sudouest.fr

 

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