SN_LCP_13_06_18

Sébastien Nadot sur LCP – « Si la France ne défend pas les droits de l’Homme, qui le fera ? »

Sébastien Nadot a réagit sur LCP aux atermoiements de la France et de l’UE face au sort de l’Aquarius, ce navire rempli de migrants qui est resté bloqué plusieurs jours en Méditerranée.

INTERVIEW – L’Italie leur a fermé la porte, Malte aussi. C’est finalement en Espagne que les 629 migrants présents à bord de l’Aquarius vont être accueillis. Pour Sébastien Nadot, député La République en marche de Haute-Garonne, la France aurait également dû prendre sa part de responsabilité dans cette affaire, l’exécutif corse ayant notamment proposé d’accueillir le navire.

Le pays des droits de l’homme.  Alors qu’une trentaine de députés LREM ont critiqué mardi le silence de l’exécutif face au sort de l’Aquarius, Sébastien Nadot tient à rappeler que la France est souvent citée comme porte-drapeau des droits de l’homme sur la scène internationale : « On est à un moment particulier et notre un pays, au regard du monde, est censé incarner les droits fondamentaux, les droits de l’Homme et, si la France ne les représentent pas, qui le fera? ».

L’échelle européenne. « Cette question migratoire doit être abordée sous deux aspects : l’urgence et la question européenne », estime celui qui est également rapporteur de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’Europe. Pour lui, la relance du rêve européen, qu’Emmanuel Macron appelle régulièrement de ses vœux, doit prendre appui sur le défi que représente la crise migratoire.

Ayant fait partie des élus de la majorité qui n’ont pas caché leurs inquiétudes face à la loi asile et immigration, Sébastien Nadot voit également dans cette affaire les limites du texte porté par Gérard Collomb. « Le texte de loi asile et immigration n’est pas à la bonne échelle » énonce-t-il, tout en dénonçant « aucunes des dispositions de ce texte ne répondent à la problématique que l’on vient de rencontrer ». Sur sa position il précise : « il peut y avoir deux visions sur la question migratoire » au sein du groupe parlementaire de la majorité, avant de préciser : « le désaccord ne vaut pas rupture ».

Vidéo de l’interview sur le site de Sébastien NADOT

Partager l'article
sur les réseaux sociaux

Facebook
Twitter
WhatsApp
Telegram
LinkedIn

Commentaires

Plus
d'actualités