La Grèce et l’eurogroupe ont trouvé un accord au terme de négociations où chaque partie a fait des concessions. La liste a été largement publiée. Selon Syriza, c’est un bon compromis. Même s’il a dû renoncer provisoirement à certaines de ses promesses électorales, le gouvernement grec dispose désormais d’un délai de 4 mois qu’il entend mettre à profit pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscale tout en maîtrisant ses déficits publics.
Il fallait s’y attendre : cet accord donne lieu, en Grèce, à quelques critiques, minoritaires il est vrai, dans le camp même de Syriza. En France aussi, vous verrez, il se trouvera de beaux esprits, plus grecs que les grecs, pour taxer Syriza de “gauche molle” et Tsipras de “capitaine de pédalo”. Peu importe. Ce qui compte, c’est que la Grèce avance. Comme l’a dit un député de Syriza sur France- Inter avant les élections, “le radicalisme quand on est au pouvoir, c’est le réalisme”. Loin des postures et déclarations intempestives, FAISONS CONFIANCE à Syriza pour traiter la réalité grecque telle qu’elle est, au rythme que lui permettra le rapport des forces.
Ce compromis est une première étape, sans victoire des uns ni défaite des autres. D’autres épreuves se profilent à l’horizon. Souhaitons simplement que la Grèce ET l’Europe trouvent les ressources (c’est le cas de le dire) pour en sortir par le haut.
2 réponses
Il y a loin de la coupe aux lèvres , mais c est un début ! Il y a quatre mois pour imposer sa politique Tsipras 🙂
En un mois, la Grèce(2% du PIB européen)a déjà fait bouger l’Europe comme jamais auparavant. Pourquoi la France(20% du PIB européen),non ?