Chers amis progressistes,
« Sur le plus haut trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul » disait Montaigne !
Nos concitoyens lui donneraient aisément raison aujourd’hui tant ils ont l’amère impression que c’est sur eux que l’on s’assoit d’année en année, jour après jour.
Les français et les françaises s’essoufflent, s’épuisent de constater que le changement n’était ni hier, ni aujourd’hui et dramatiquement pas pour demain.
Pouvons-nous en vouloir à un peuple dénué d’espoir, un peuple qui s’enfonce dans la morosité, un peuple qui flirte avec la résignation ?
Comment croire au changement lorsque les mêmes recettes usées jusqu’à la corde, sont l’unique solution proposée à notre pays ?
Comment nourrir de l’espoir face à des formations politiques en panne d’idée, à l’index de leur idéologie, et qui attendent que leur revienne mécaniquement le pouvoir, par le simple fait qu’une majorité est faite pour changer, pour s’inverser ?
Comment faire gagner la France lorsqu’elle est dirigée par les mêmes élites depuis plus de 50 ans et manœuvrée pour qu’avantages et privilèges restent entre les mêmes mains ?
L’illusion du changement, voilà ce qui tue une nation !
La bipolarisation politique asphyxie les idées et notre pays !
Comme l’a très justement écrit Robert HUE « les partis vont mourir… et ils ne le savent pas ! ».
Nous, oui !
Les partis politiques faiseurs d’avenir dans le passé sont aujourd’hui devenus destructeurs d’espoir pour bon nombre de françaises et de français ; exténués par la posture politique du « tout n’est que désolation à gauche » lorsque l’on est de droite, et « tout est à bannir à droite » lorsque l’on est de gauche.
Et que dire des formations politiques engluées dans la défense de leurs prés carrés pour masquer leur manque d’inspiration et la paupérisation de leurs idées :
Pourquoi l’amour du drapeau et le sens patriotique seraient réservés au FN ?
La sécurité et la gestion en bon père de famille à l’UMP ?
L’économie verte et la préservation de notre planète à EELV ?
Le partage des richesses et la défense des plus démunis au PCF ?
Le progrès social et les inégalités pour le PS ?
Ce temps est révolu : la transversalité m’apparaît salutaire. Elle m’inspire et je pense que le Mouvement des Progressistes doit être cela, je pense que le Mouvement des Progressistes est cela !
Nous sommes dans l’ère de la promesse facile suivi de l’acte impossible !
Nous n’avons pas élu des dirigeants politiques pour qu’ils reculent, mais pour qu’ils avancent !
Victor Hugo disait « le progrès ce n’est rien d’autre que la révolution faite à l’amiable. ».
Les amis, c’est aujourd’hui, ensemble que nous commençons la révolution !
Ensemble que nous mettrons en œuvre le progrès, ensemble que nous serons, demain, « le mouvement des progressistes » !
Sommes-nous quelques illuminés, apprentis sorciers ou « géo-trouve-tout » de la politique réunis ici ? Non !
Notre lucidité nous guide parce que nous savons qu’être ensemble est un progrès, « LE » progrès !
et que la réussite dépendra de notre capacité à travailler ensemble, à s’unir pour réveiller la France.
Ni vous ni moi n’avons peur de l’audace !
Ni vous ni moi ne souffrons de résignation !
Ni vous ni moi ne capitulons face à la désespérance proposée depuis tant d’années !
Le succès de ce mouvement reposera sur sa capacité à dépasser les clivages politiques et à fédérer les talents dont recèle notre pays !
Que nous soyons ouvriers, cadres, chefs d’entreprise, chômeurs, responsables associatifs, étudiants (etc.), quelque soit notre sexe, notre âge, notre origine, notre orientation sexuelle, nos croyances : chacun est un maillon de la solution !
Incarner le renouveau face aux élites issues des mêmes écoles, des mêmes rangs, aux mêmes méthodes, qui nous gouvernent depuis trop longtemps, c’est offrir à chacun l’opportunité de s’investir, partager le pouvoir, et privilégier le collectif à l’individualisme.
C’est à cette condition que nous serons une alternative crédible qui incitera nos concitoyens à rejoindre le Mouvement Des Progressistes !
Le changement, cessons de l’attendre !
Proposons-le, concrétisons-le !
L’heure est à la mobilisation, c’est notre devoir, notre pouvoir !
Ne promettons pas de changer la France, faisons-le !
Aujourd’hui, face à moi, je vois des dizaines, des centaines de femmes et d’hommes providentiels pour la France.
La force des progressistes ne sera pas de supporter les victoires, mais de supporter le combat.
Unis pour l’avenir : soyons imaginatifs, créateurs de solutions ! L’espoir suscité nous y obligera.
La responsabilité en politique, votre responsabilité, ma responsabilité n’est ni d’être frileux, ni inquiet, ni apeuré, mais bien d’oser, d’être volontaire, courageux et pourquoi pas enthousiaste !
Une réponse
Bravo à mon ami Vincent Boileau-Autin pour ce formidable message porteur d’espoir et de progrès !