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Pour une Europe progressiste !

Dans un discours prononcé le 30 avril 1952 devant le prestigieux « National Press Club » de Washington, Jean MONET, «  l’inspirateur » de l’Union Européenne, affirmait sa conviction d’une création rapide des États-Unis d’Europe. Cette vision fédérale et atlantiste se fracassera en août 1954 après l’échec de la Communauté Européenne de Défense (CED) et de la Communauté Politique Européenne (CPE).

Aujourd’hui, après les messages envoyés par les peuples aux dirigeants (référendums irlandais, français, néerlandais), l’Europe n’est plus considérée par beaucoup comme une chance ou une opportunité de mutualiser forces et atouts, mais, au contraire, comme l’un des principaux problèmes au développement des énergies individuelles et collectives.

Qu’on se le dise, cette position eurosceptique n’est pas celle que défend le Mouvement des Progressistes (MDP).

Fidèle à son esprit rassembleur et constructif, quelles que soient ses critiques des politiques suivies, du fonctionnement des institutions et des dirigeants actuels, le MdP poursuit sa réflexion sur l’Europe progressiste souhaitée pour demain : Une Europe qui favorise la paix et développe un modèle économique, social et environnemental novateur qui n’oublie pas les droits des salariés-citoyens.

Très concrètement, les progressistes du MDP estiment nécessaire d’engager une réflexion, n’ayons pas peur du mot, sur l’Europe Puissance.

Cette puissance de l’Europe se construira à partir d’engagements clairs :

– Une Europe des projets. Sur la base d’intérêts et de volontés communes, plusieurs pays pourraient s’associer afin de créer des coopérations précises sur des sujets précis. Citons par exemple les domaines de la Défense et de la BITD (Base Industrielle et Technologique de Défense), de l’Intelligence Artificielle (IA), de l’Espace, des Terres Rares et des Fonds Marins…

– Une Europe de l’harmonisation sociale, fiscale et environnementale. La création d’un SMIC européen adapté à chaque pays en parité du pouvoir d’achat enverrait un signal positif à des millions de citoyens européens.

– Une Europe qui protège. Il est temps d’en finir avec la naïveté (feinte) de la Commission Européenne sur les soi-disant vertus du libre échange. Des règles de protection doivent s’appliquer dans les futurs accords de commerce (normes sociales, environnementales, sociétales).

– Une Europe des frontières. Arrêtons la fuite en avant du toujours plus d’élargissement. Profitons du départ des Britanniques pour sortir de cette vision de l’Europe comme simple marché. Approfondissons nos liens politiques, économiques, culturels. Pour les Progressistes, ce nouveau cap donnera un nouveau souffle à l’Europe pour envisager de nouveaux partenariats avec nos voisins proches (arc Méditerranéen, Russie, Turquie) comme plus éloigné (Asie, Afrique, Amérique).

– Une Europe de la paix. Notre expérience commune de deux guerres mondiales et 40 ans de guerre froide nous oblige à défendre un monde de paix et de concorde. N’y voyons pas là un idéalisme incongru. Promouvoir la paix et la concorde nécessite de remettre au cœur des actions de l’Union Européenne une pensée stratégique quelque peu malmenée au cours des dernières décennies.

En guise de conclusion provisoire, les Progressistes du MDP pense que l’avenir de l’Europe passe par de nouvelles propositions politiques, économiques, sociales et institutionnelles. L’Union Européenne, son administration, ses dirigeants doivent prendre conscience qu’ils ne peuvent continuer de d’avancer sans le soutien des peuples des pays de l’Union Européenne sous peine de voir sombrer 60 ans d’effort.

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Commentaires

2 réponses

  1. Tout à fait d accord avec cette perspective d avenir.

    Mais on peut se désoler qu elle soit très minoritaire entre les euro-scéptiques et les libéraux pur jus.

    Quelle liste défendra cette approche aux Européennes? Quel celui qui répondra En Marche argumenté !

  2. L’Union Européenne (UE) Progressiste ?

    Le 8 décembre 1955, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe adoptait le drapeau européen.

    Si elle est socialement et économiquement nécessaire, elle demeure hélas profondément ennuyeuse sur nombre de sujets.

    Ce destin voulu peine dans ces lois, fiscalités et coutumes,

    Il est grand temps qu’elle refonde son dénominateur commun : celui d’une Europe Progressiste !

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