En ce 8 mai 2015, La France entière honore la mémoire des disparus de la Seconde Guerre Mondiale et célèbre le 70e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945.
Les Progressistes rendent hommage aux anciens combattants et résistants à qui ils témoignent leur reconnaissance au nom de la liberté.
Le 8 mai 1945, grâce à l’union des armées alliées, des Forces Françaises Libres, grâce aux mouvements de résistance intérieurs, l’Europe obtenait la capitulation de l’Allemagne nazie.
Si nous commémorons la tragédie, nous commémorons aussi l’espoir, le courage, des forces de la vie qui ont fini par triompher de la bête immonde.
Cette guerre, encore une, fut totale, globale, frappant, mutilant des dizaines de millions d’êtres humains.
Mais au-delà de cela, ne l’oublions jamais, la folie nazie a aussi été de prétendre que certains humains étaient supérieurs à d’autres, la folie nazie a été de stigmatiser des populations pour installer un pouvoir abject. La folie nazie a été l’antisémitisme.
Toute l’histoire de l’humanité est à jamais marquée par la Shoah et les camps de la mort. Et en ce jour de recueillement, nous pensons avec émotion à toutes celles et ceux qui sont partis pour ne jamais revenir.
Aujourd’hui, nous savons que la tolérance et le refus des discriminations appartiennent au socle intangible des Droits de l’Homme.
Instruits par l’histoire, nous savons qu’aucune dérive n’est acceptable. Rien n’est banal ni anodin.
On le sait, le renoncement aux valeurs de l’humanisme peut conduire au pire.
C’est pour nous tous, un devoir de lutter sans merci contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme, contre toutes les formes de révisionnisme.
Nous devons avoir conscience de la valeur primordiale des principes que les nazis avaient foulés au pied.
Cette guerre s’éloigne et ceux qui l’ont faite sont de moins en moins nombreux. Pourtant, elle sera toujours plus qu’un morceau du 20ème siècle fait de conquêtes, de défaites et de massacres.
Nous devons nous souvenir de toutes ces vies perdues. C’est sur nos ruines, sur nos cimetières, que s’est construite cette paix qui nous semble aujourd’hui si naturelle. C’est sur ces sacrifices que notre liberté fleurit.
Aux jeunes générations, nous souhaitons rappeler que rien n’est jamais acquis car il suffit de peu de mots, de quelques phrases pour que le poison s’insinue à nouveau.
« Construire peut être le fruit d’un travail long et acharné. Détruire peut être l’œuvre d’une seule journée. » disait Winston Churchill.
Aujourd’hui, nous savons où conduisent les fanatismes et les extrémismes.
Alors méfions-nous ! Méfions-nous qu’en ces temps troublés par une crise économique injuste pour les peuples, que quelques-uns, le père ou la fille, n’en profitent pour distiller le mensonge pour stigmatiser l’autre, celui qui n’est pas comme nous, celui qui, comme ils disent, vient manger le pain des français !
Nous devons riposter et combattre, pied à pied, ce positionnement politique dangereux pour la République.
Sur l’essentiel le ni-ni ne peut pas exister.
Vive la République et vive la France
