Pour une autre Europe…

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Les constats

Le concept d’une Europe unifiée remonte à l’époque de Charlemagne.  Avec une volonté hégémonique néanmoins  de chaque pays européen à travers l’histoire de ces 1000 ans, la France (l’empire de Napoléon..), l’Allemagne de Bismarck (volonté similaire à l’époque du Saint Empire Romain Germanique), la Grande Bretagne…

La construction européenne après la seconde guerre mondiale a contribué à maintenir la paix sur l’ensemble du territoire, mais l’Europe de la finance s’est imposée en lieu et place d’une Europe plus sociale relayant ainsi l’individu au second plan de la construction.Il est essentiel que l’Europe définisse des objectifs ‘ »sociaux » clairs.

L’individu est relayé au niveau d’outil de production. A ce constat économique vient s’ajouter la tentation d’une hégémonie géopolitique où l’on intègre au sein de l’UE des pays parfois économiquement faible, le nombre de pays admis primant sur les réalités économico-sociales, laissant ainsi le leadership de la construction européenne à l’Allemagne et à la France, pour partie.

Mais, la crise économique, a touché en premier lieu ces pays économiquement faible…Sans que l’union européenne puisse apporter des solutions structurelles laissant ainsi en souffrance les populations impactées du fait des  politiques d’austérités imposées par l’UE.

Les propositions :

1-      Création d’une Europe politique et non technocratique, avec des institutions fortes portant des décisions actées par les pays membres. Une réorientation permettant de repositionner l’homme au cœur de la construction européenne.

2-      Conduisant in fine à l’émergence d’une Europe sociale en lieu et place de cette Europe du « fric » que l’on tente de nous imposer.

3-      Créer un parti progressiste européen permettant de relayer cette pensée dans chaque pays membre.

4-      En  terme de représentation mettre fin aux cumuls des mandats nationaux et européens,  sur la base de deux mandatures maximum. En 1979, il y avait 500 députés, bien entendu pour un nombre de pays membres bien inférieur à celui de 2013. En  mai 2014, nous en élirons 960. Est-ce bien raisonnable. Comment peut-on gouverner avec autant d’élus, surtout que certains députés ne font que des apparitions très épisodiques. Il faudrait assurèment en limiter le nombre avec l’obligation d’une présence… plus assidue.

5-      Pour gérer et dépasser la crise actuelle, il est important que jusqu’en 2016-17 les États ne s’astreignent plus au diktat des 3% de déficit qu’impose la technocratie européenne. En effet cette stratégie contribue à  freiner la reprise de la croissance en réduisant tout interventionnisme étatique. Un moyen d’enfermement de la construction économique sur un modèle ultra-libérale bien en phase avec l’école de Chicago et des économistes européens…

Remerciements à Sylvie, Arletty, Jean Pierre, Jean…. pour la qualité de nos échanges

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