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Catalogne : Après les élections en Espagne.

amila2013 Par Alain MILA, Délégué régional du MUP Midi-Pyrénées.

Le CIU (Convergencia i Unio) parti de la droite sortante s’est « effondrée » avec 50 des 135 députés du Parlement régional, contre 62 actuellement.
En revanche, le parti historique de la gauche indépendantiste catalane, ERC (Esquerra Republicana de Catalunya), fait plus que doubler son score, avec 21 sièges contre 10.
Les socialistes, en recul, deviennent « seulement » le troisième parti régional, avec 20 députés, au cordeau devant le Parti populaire, de droite (P.P), au pouvoir à Madrid qui emporte 19 sièges.
J’ai voté vendredi, au bénéfice de cette richesse que m’apporte ma double nationalité, au Consulat d’Espagne à TOULOUSE.
J’ai voté pour le PSC (Parti Socialiste Catalan – PSOE), parce tout simplement il était le seul à mes yeux à porter et à défendre des valeurs d’unité et de progrès de la catalogne comme atome de l’Espagne.

Et les résultats sont surprenants : Le vrai vainqueur de cette élection est ni de gauche ni de droite, le vrai vainqueur a plusieurs visages, tour à tour, celui de la division, celui du désarroi et de la peur, celui du repli sur soi, comme si imaginer une Catalogne tour à tour sécessionniste, indépendantiste ou séparatiste qui dans les rêves de certains en ferait le 28ème pays de l’Union pouvait résoudre tel un magicien quelque problème que ce soit, la division aggraverait naturellement la crise alors que l’unité des peuples, des régions et des Etats permettra de la vaincre.

Cette théorie que j’appelle «atomiste » de l’idée d’une matière, l’Espagne, l’Europe en l’occurrence composée d’une myriade de grains indivisibles est défendue depuis longue date et notamment depuis LEUCIPPE durant la Grèce antique.

Ce qui s’est passé ce dimanche en Espagne, est le signe qu’il y a des gens mécontents parce qu’aucun des hommes politiques n’a présenté de plan clair face aux problèmes de l’Espagne, partagé par de nombreux pays de l’Union à savoir la dette, le chômage, les difficultés de financement, tel que n’a pas manqué de le souligner Pedro NUENO, professeur d’économie à l’IESE de Barcelone.

Nourri par la crise économique qui impose à sa population de lourds sacrifices sociaux, le mécontentement a éclos ces derniers mois dans cette région, la catalogne au fort caractère culturel et linguistique, réveillant de vieilles frustrations à l’égard de l’Etat espagnol.

Mais il ne faut pas se tromper, la Catalogne est l’Espagne et l’Espagne est constituée par l’ensemble indivisible de toutes ses provinces, chacune avec ses propres richesses et ses lacunes.

C’est l’union du peuple espagnol qui fait la grandeur de l’Espagne.

Ceux qui, trop nombreux se laissent leurrer par les indépendantistes doivent se réveiller et voir qu’ils participent là au jeu dangereux de la droite nationaliste, la pire qui puisse exister et qui a laissé tant de plaies encore béantes dans notre belle Espagne, dont celle du rêve Républicain…

Parce que en temps de crise, tout est la faute de l’étranger, du voisin, de l’autre, parce que c’est l’union et l’unité des peuples autour de valeurs de progrès, d’humanité, de paix et de solidarité qui permettra à l’Espagne comme à toute l’Europe de sortir de la crise, alors qu’au contraire la division est porteuse d’instabilité, de peur et de haine.

Karl MARX disait que « ce n’est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, mais que c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience ».

Que de travail mais qu’elle exaltation de participer à ce mouvement inexorable qu’est le progrès de l’humanité.

Le M.U.P., avec tant d’autres, en est un outil, utilisons le, renforçons le.

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