Cécile Rilhac, députée et membre du Comité national du MdP, est intervenue auprès de la ministre des solidarités et de la santé sur les conséquences pour de nombreux.ses citoyen.nes de la suppression progressive des points d’accueil des organismes sociaux, caisses d’allocations familiales, caisses d’assurance maladie, caisses de retraite, pôle emploi.
En effet, de nombreux assurés, parmi lesquels les plus fragiles ou les plus démunis, ont besoin d’un service de proximité et d’interlocuteurs compétents pour les aider, les renseigner et régler leurs dossiers de prestations sociales. Ces personnes, souvent en situation d’extrême précarité, n’ont pour beaucoup souvent pas accès ni à Internet ni à la téléphonie à fréquence vocale pour se connecter aux services à distance mis en place et, sur certains territoires, ne peuvent se déplacer jusqu’aux points d’accueil.
Le risque est aujourd’hui grand que, ne pouvant plus échanger sur un dossier face à un interlocuteur spécialisé et dédié, certains assurés se retrouvent de fait exclus du bénéfice de prestations – allocations familiales, APL, remboursements de soins, de jours d’absence-maladie – auxquelles ils ont pourtant droit.
Fidèles à l’esprit de justice sociale qui les anime, le MdP et ses élus souhaitent que les pouvoirs publics interviennent auprès des organismes sociaux pour maintenir suffisamment de points d’accueil et permettre ainsi d’éviter le risque que des familles ne se retrouvent exclues du bénéfice de prestations sociales constituant souvent les seules ressources financières dont elles disposent pour vivre.