Au lendemain de la désignation à Marseille de Patrick Mennucci, dans un processus citoyen de primaires, trois enseignements s’imposent à celles et à ceux qui « veulent changer non pour que rien ne change » mais pour vraiment changer.
Le premier, c’est la volonté citoyenne de s’inscrire dans une dimension démocratique qui ne refuse pas l’action des partis mais affirme une exigence à leur égard.
Le deuxième, c’est l’appel à un renouvellement du rapport à l’exercice du pouvoir politique.
Dans ce cadre, à l’échelle de Marseille, la réponse de P. Mennucci en termes de cumul des mandats, d’affirmation de la collégialité dans la gestion municipale, a contribué à faire la différence.
Le troisième, c’est l’aspiration profonde à entendre des réponses, voir des actes de la majorité présidentielle à laquelle au côté du PS, du PRG et EELV, le Mouvement Progressiste (MUP) participe, à la hauteur des espoirs d’hier, des colères et inquiétudes d’aujourd’hui.
Bien au-delà de la primaire, la désignation de P. Mennucci à Marseille est tout à la fois un signe fort du refus d’une impasse jouant des inquiétudes comme des espérances, spéculant dans une démarche stérile sur la colère, les ressentiments et l’appel à une action locale et nationale animée d’une dynamique entrainée par des choix de progrès.
Choix de progrès à Marseille comme au plan national.
Trois enseignements qui disent qu’arracher à la droite ses sinécures et, dans le même mouvement, écarter un Front national fardé de bleu marine mais en appétit, signifie le rassemblement de toutes les forces inscrites dans une démarche de progrès.
Le débat qui a engagé bien au-delà de l’enfermement de chapelles partitaires des milliers de citoyennes et citoyens de Marseille porte à l’évidence de nouvelles exigences politiques dans la pratique comme dans le contenu car il a permis de dépasser le cadre de visions d’appareil.
Bien loin d’évacuer la politique, il a permis de remettre le choix politique comme marqueur.
Les adhérents du MUP s’étaient inscrits dans ce choix dès le premier tour, ils ont confirmé cette démarche en participant en toute lucidité au choix de P. Mennucci.
C’est dans le même esprit que, face à la droite, face au Front national prêt à tout, ils s’engagent pour donner et faire vivre par leur présence, leur prise de responsabilités, une municipalité capable de porter avec les marseillais l’alternative progressiste pour Marseille.