pollution_air

Cinq ans après l’Accord de Paris : Pollution de l’air en milieu urbain, il est grand temps d’agir !

A l’initiative de Sciences Po Paris (Centre des politiques de la Terre), un colloque en ligne intitulé « confirmation de l’impact du changement climatique sur la santé en milieu urbain a eu lieu ce mercredi 9 décembre, animé par des scientifiques présentant le rapport 2020 de la revue anglaise The Lancet sur le sujet.

Le Mouvement des Progressistes était représenté par Jean Couthures, délégué national, qui a posé deux questions qui interrogent notamment la Région Ile de France sur la situation sanitaire :

1) Dans le contexte urbain du Grand Paris, deux types de pollution peuvent se combiner : acido-particulaire (chauffage, combustion des ordures) et photo-oxydante (circulation auto). Dans ce contexte, le réchauffement global a t-il déjà une incidence sur les pathologies qui affectent les habitants ?.

Pas de réponse directe mais un renvoi au rapport HERA (H.2020) de la Commission européenne qui intègre la priorité de la santé, l’évolution démographique et le bien être dans la rubrique des « défis sociétaux ». On est encore loin du « Green deal ». Pas étonnant, la seule solution trouvée est de soutenir les partenariats public-privé. De plus, on s’étonne de retrouver EURATOM dans le nouveau programme européen au détriment de la Santé, si n’est pour profiter de la dotation de 79 milliards d’euros et prolonger le programme nucléaire au nom de la primauté industrielle.

2) Alors que le nombre annuel de décès prématurés dus à la pollution atmosphérique et désormais documenté, ne serait-il pas temps d’adjoindre une alerte « santé » aux indices de la qualité de l’air et d’appliquer enfin la mesure ZFE (zone faible émission).

Le rapport 2020 de la revue The Lancet cumule 40 indicateurs sur les liens entre la santé et le changement climatique. Il est établi que, dès 2018, la vulnérabilité de la France aux effets de la chaleur sur la santé est « l’une des plus élevée au monde » (8000 décès chez les plus de 65 ans). Sans surprise, les populations les plus vulnérables et aux revenus les plus bas sont plus affectés car les changements climatiques sapent les bases sociales et environnementales nécessaires à une bonne santé climatique.

Urgence Santé/Urgence climatique, seul un programme ambitieux du Pôle des formations écologistes permettra de développer les réponses appropriées. Le compte à rebours est lancé !

Partager l'article
sur les réseaux sociaux

Facebook
Twitter
WhatsApp
Telegram
LinkedIn

Commentaires

Plus
d'actualités