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Déclaration de Sébastien Nadot : L’indignité nationale de M. Gattaz

En d’autres temps mais pas d’autres lieux, celui qui portait atteinte à l’unité de la Nation ou à la liberté des Français pouvait encourir la peine de « dégradation nationale », laquelle entraînait notamment l’exclusion des fonctions publiques ou semi-publiques.

En déclarant que la CGT est un syndicat qui se comporte en « voyou et terroriste », M. Gattaz jette l’opprobre sur des millions de Françaises et de Français. Son jeu simpliste consistant à diviser encore davantage les Français en les opposant est inacceptable. Son incapacité au dialogue – certes extrêmement difficile – ne l’autorise pas à classer au même rang ceux qui luttent pour défendre leurs conditions de travail et ceux qui, de triste mémoire, ont massacré chez Charlie, à l’Hyper casher, au Stade de France ou au Bataclan.

Ce n’est pas de l’huile sur le feu dont le pays a besoin. Ce n’est pas du mépris et de l’arrogance des puissants face aux plus fragiles que viendra la solution.

Si M. Gattaz aime vraiment son pays et ses entreprises, ce n’est pas au Medef de quitter la table des négociations mais à lui. Sa détermination à salir les milieux populaires est allée trop loin. Il n’est désormais d’avenir que sans lui.

Puisque la justice ne sanctionne plus de la « dégradation nationale » les hommes de l’erreur comme M. Gattaz, il lui revient d’être son propre juge avec, une fois n’est pas coutume, l’intérêt général et la cohésion nationale comme avocat général.

Toulouse, le 30 mai 2016

www.nadot2017.fr

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