Des déclarations du MEDEF tout à fait choquantes.

Le patronat réclame plus. Plus de baisse de charges pour les entreprises, plus de temps pour mettre en place le compte pénibilité, plus de laxisme pour le recrutement d’un salarié à temps partiel. Il veut un climat de confiance entre les partenaires sociaux.

Un climat qui lui incombe aussi d’instaurer. En effet, l’économie, mise mal depuis 2008, repose sur les entreprises de France qui font la richesse de notre pays. Aussi, le patronat doit prendre sa part de responsabilité et comprendre que la situation difficile que nous traversons dépend de sa volonté à vouloir redresser le pays.

Après la déclaration du MEDEF, Jean-Noël Carpentier en appelle à la responsabilité de Pierre Gattaz qui, sur Europe 1, menaçait de ne pas se rendre à la conférence sociale pour l’emploi prévue les 7 et 8 juillet prochains. Un évènement pourtant important pour freiner ce fléau qu’est le chômage.

Depuis 20 ans, les entreprises, d’autant plus lorsqu’elles sont fructueuses, ne réinvestissent pas assez dans la création d’emplois, le développement de nouveaux secteurs ou l’innovation. Et les bénéfices dégagés par les grands groupes ont été trop systématiquement versés aux actionnaires plutôt que réinvestis dans l’entreprise ou l’économie.

Même si le gouvernement demande aux patrons de faire des efforts pour redresser la courbe de la croissance du pays, il reste trop indulgent en lui offrant un Pacte de responsabilité sans contreparties. Pour sa part, Jean-Noël Carpentier estime que, au vu des efforts nombreux consentis par les Français, on pourrait en demander davantage aux entreprises. L’important étant le redressement économique de la France et l’amélioration du niveau de vie des Français.

Un article extrait du site de Jean-Noël Carpentier, député et porte-parole du Mouvement Progressiste

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