Des moyens pour lutter contre les inégalités dans les lycées d’Ile-de-France

mariejocayzac2013Intervention de Marie-José Cayzac, Conseillère régionale MUP d’Ile-de-France

Madame la Vice-Présidente, chers collègues,

Nous aurons l’occasion au travers des rapports discutés à la suite de cette communication de revenir plus en détail sur l’action menée par la Région auprès de l’enseignement secondaire.

J’en resterai donc à quelques considérations générales et transversales.

Tout d’abord pour me féliciter de l’audience des propos que nous avons tenus plusieurs années durant sur la nécessaire simplification et rationalisation de nos dispositifs.
Les rapports présentés aujourd’hui traduisent de vrais efforts de lisibilité et de simplification de notre action. Mais beaucoup reste encore à faire. La trop faible articulation entre l’ensemble de nos dispositifs et l’expérimentation sur le décrochage scolaire en témoigne.

Ensuite pour me réjouir que la lutte contre les inégalités devant la réussite soit réaffirmée avec force comme première priorité régionale. Non pas égalitarisme, mais bien égalité des chances, qui impose d’adapter les modalités et le volume de notre soutien selon les territoires.
Soyons vigilants toutefois à ne pas croire que réduire les inégalités entre lycées suffit, c’est bien les inégalités entre lycéens qui doit être notre cible. Tous les jeunes franciliens doivent se sentir concernés par notre action.

Un mot également sur le poids prépondérant de l’enjeu de l’égalité filles/garçons dans nos politiques éducatives. Un enjeu majeur où la Région est innovante et déterminée. Mais l’expérience de terrain m’amène à penser que les bonifications accordées sur ces enjeux à des projets, amène les porteurs des projets à des efforts parfois symboliques et d’affichage. L’impact réel de ces bonifications mérite selon nous des études approfondies et territorialisées.

Un mot enfin sur la construction et les rénovations. Les choses avancent et progressent mais là aussi beaucoup reste à faire pour accélérer et optimiser notre action. Je me réjouis donc de l’annonce d’un premier bilan du PPI en février 2014 qui nous permettra d’engager de nouvelles procédures pour accélérer sa mise en œuvre, notamment dans le cadre d’un nouveau partenariat avec la SAERP.

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