En déposant ma candidature à la primaire organisée par le Parti Socialiste, j’ai tendu une petite main avec l’espoir qu’un rassemblement des forces de gauche pouvait encore éviter le pire qui s’annonce pour cette élection présidentielle.
A aucun moment ces derniers jours le Parti Socialiste n’a cru bon de dialoguer avec moi, si ce n’est ces invectives grossières de M. Cambadélis et les propos mensongers de M. Borgel en conférence de presse, indiquant qu’il me rencontrerait.
Hors l’accusé de réception de ma candidature, ce n’est donc que par voie de média que j’ai pu saisir la position du PS à mon égard. Etrange méthode pour un parti qui claironne – ou plutôt caquette – au rassemblement !
Je prends acte, sur le fond comme sur la forme, de la décision du PS de se recroqueviller un peu plus sur son passé et de continuer d’agir en vieil appareil du 20e siècle, sans souci des citoyennes et citoyens.
En méprisant les petites formations comme la mienne, en ne faisant aucune place aux femmes (Mme Pinel est au PRG), en organisant un combat de coqs ministériels ou apparatchiks et en considérant que les vieilles pratiques ont toujours lieu d’être, le PS manque déjà son rendez-vous avec les Françaises, les Français et l’histoire de notre pays.
Pour ma part, considérant que le PS n’agit plus en fonction de l’intérêt général ni pour protéger les plus faibles, je vais continuer à me battre et porter la candidature du Mouvement des Progressistes devant les suffrages des électrices et électeurs. J’appelle les Maires à soutenir la démocratie, la pluralité des candidats et à affirmer leur attachement à l’engagement citoyen en parrainant ma candidature.
Avec mon équipe, j’entends incarner l’alternative citoyenne. Le changement se construit maintenant avec les citoyens !
