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Hé Charles, vous faites quoi en ce moment chez les Progressistes ?

Hé Charles, vous faites quoi en ce moment chez les Progressistes ?

Hier, j’ai été apostrophé par un ami ex-militant d’un parti traditionnellement classé à gauche de l’échiquier politique, passablement ironique :

  • « hé, Charles, vous faites quoi en ce moment au mouvement des progressistes, on vous voit toujours pas à la télé ! »

Comme j’avais quelques minutes, j’ai proposé qu’on s’assoit à une table, le temps d’expliquer… Mon ami, l’horizon politique de notre pays est sombre, très sombre. Et pas un rayon de soleil du côté de ceux qui sont aux responsabilités où qui veulent les prendre ou reprendre comme un dû, histoire de faire tourner leur boutique. C’est vrai l’ami, les médias nationaux ne nous harcèlent pas vraiment pour savoir ce que propose notre candidat citoyen Sébastien Nadot dans son programme présidentiel. Est-ce que c’est grave ? Peut-être. En attendant, je poursuis mon chemin, patient, calme et déterminé. Je rencontre les gens – oh non, pas dans des grands meetings aux discours usés mais – là où ils sont, là où ils vivent, là où ils travaillent (ou pas), en bref, là ou je suis avec eux. Et puis, tu sais, sur les réseaux sociaux dont j’ai la charge au niveau national, je vois qu’on nous suit beaucoup et qu’on n’est pas tout seul. Quand je regarde mes pages de statistiques sur Facebook, ça ne me dit pas tout, mais franchement, ça me redonne de l’espoir. C’est vrai l’ami, il peut se passer 3 ou 4 jours sans que je milite pour mon mouvement. Je ne fais pas de la politique pour remplir la marmite et comme mes amis du mouvement des Progressistes un peu partout en France, je dois d’abord assurer mon quotidien, sans grande protection face aux tourbillons de la vie. C’est parfois dur, c’est parfois pénible. Heureusement, c’est parfois drôle ou émouvant. Bref, je fais avec les moyens du bord, à mille lieues des professionnels parisiens de la politique, à mille lieues des « invités permanents » des télés d’info en continu.

Je ne fais pas de la politique pour remplir la marmite

Cela dit l’ami, je suis fier de ce que je fais et surtout de ce à quoi je participe. Tu vois, par exemple, parce qu’on pense qu’il faut miser sur l’intelligence collective pour construire demain, on a mis en place un Wiki-Progressistes. A première vue, ça à l’air simpliste mais notre démarche est simplement citoyenne, alors on demande aux gens de participer à l’élaboration du programme porté par Sébastien Nadot. C’est ouvert aux contributions où progrès social, écologique et citoyen gouvernent. Et quand quelqu’un nous interpelle sur un sujet douloureux, injuste, on essaie de le traduire dans le Wiki-Progressistes. Les sans-voix en ont une, même plusieurs. A nous de le faire savoir ! On ne s’arrêtera pas là l’ami : en vue des législatives de 2017, notre mouvement propose une démarche concrète, participative et régénératrice dans toutes les régions de France. Sur les bases de la motivation et de la sincérité de l’engagement, notre porte est ouverte à celles et ceux qui veulent reprendre collectivement en main le destin de notre pays. De Toulouse à Montpellier, dans les départements plus ruraux de notre région, nous avons déjà une douzaine de candidatures citoyennes à porter avec plus d’une centaine d’autres au niveau du pays jusqu’à l’Assemblée Nationale. C’est aussi notre combat.

On ne se satisfera pas de blanc-bonnet et bonnet blanc. On résistera tant jusqu’au bout à l’extrême droite. On portera nos couleurs du progrès social et du développement durable dans l’arène politique et on les défendra bec-et-ongle. Pour que vive notre démocratie, pour que toutes les galères quotidiennes ne soient pas assimilées à la fatalité ».

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