Entre 2000 et 2020, l’immigration a progressé de 62% à l’échelle du monde – contre 36% en France. A titre d’exemple, la France a accueilli 2% des réfugiés syriens, contre 17% dans le reste de l’Union Européenne, 49000 réfugiés afghans, contre 213000 en Allemagne.
La France compte 11% d’immigrés, soit des personnes nées étrangères à l’étranger et vivant dans le pays d’accueil depuis au moins un an.
Selon l’OCDE, la part d’immigrés dans la population française depuis 10 ans se situe en dessous de la moyenne européenne qui oscille autour de 15%. Vouloir écarter les étudiants subsahariens ou maghrébins rentre en contradiction avec la politique en faveur de la francophonie. La recherche française ne pourrait pas fonctionner sans les étrangers. Des pans entiers du marché du travail dépendent des travailleurs immigrés. Un certain nombre d’étrangers deviennent professeurs des écoles. 46% des médecins en activité avaient un diplôme européen, le reste des effectifs étant originaires du Maghreb ou d’Afrique. Le nombre de médecins étrangers en France se situe à environ 10%. Le Covid 19 a montré la présence des travailleurs immigrés dans des métiers dits « essentiels ». Ainsi on les trouve en première ligne dans les commerces, dans les établissements de santé (hôpitaux et Ephad), dans l’entretien ou encore dans la livraison de courses et de repas préparés.
Le passeport Talent permet d’attirer des salariés qualifiés étrangers: en 2021, 36000 personnes entraient en France par ce biais, contre 6000 personnes en 2007/2008.
Malgré tout, la France reste l’un des pays européens au taux d’immigration économique le plus faible.