En juin dernier près de 3000 Britanniques se sont engagés à essayer la semaine de 4 jours.
Après 6 mois de test, 56 des 61 entreprises qui ont réduit le temps de travail de leurs salariés ont décidé d’adopter ce rythme.
Après une période de préparation, les entreprises impliquées ont dû proposer une réduction « conséquente » du temps de travail, selon un modèle qui leur convenait : le vendredi ou un autre jour chômé, réduction annuelle du nombre de jours de travail pour atteindre une moyenne de 32 heures par semaine, ou autres aménagements. La seule condition : ne pas toucher aux salaires.
Le concept se résume en une formule : 100-80-100. Les employés reçoivent 100% de leur salaire pour 80% de leur temps de travail, le tout en assurant 100% de leurs tâches.
Les conclusions de ce test organisé par des chercheurs de Cambridge, d’Oxford et de Boston, et présentées devant les députés sont positives : sur les 61 entreprises, 56 vont poursuivre l’expérience et 18 ont affirmé que le changement serait définitif.
Du côté du moral des travailleurs, 39% sont « moins stressés », le taux de burn-out s’est réduit de 71%, leur santé mentale et physique s’est améliorée.
Dans certains secteurs, comme l’hôtellerie-restauration ou le soin, il n’est pas possible de passer à la semaine de 4 jours sans employer de nouvelles personnes.
Un nouveau projet de loi a été déposé par un député travailliste. De quoi relancer le débat, au moins pour la gauche, avant les prochaines élections.