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Manifestation du 1er mai 2025 : appel unitaire contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale 

En ce premier mai, nous nous sommes rassemblés à Paris, à Périgueux et ailleurs, autour de valeurs partagées de justice et de liberté et avons porté un message commun qui comprend un appel à la paix.

La célébration communément appelée fête du travail, mais qui est bien, plus justement dit, la fête des travailleuses et des travailleurs, réunit des mouvements divers, les syndicats, des partis politiques et autres acteurs de la société civile. Avec une grande variété de formes et d’approches, tous partagent le souhait d’une société plus juste, une considération pour les travailleuses et les travailleurs, une attention pour les plus démunis et les laissés pour compte, qui fonde ce que nous appelons la gauche en Europe. Le rejet de rapports sociaux d’exploitation et consacrant des inégalités entre les humains vise le respect de chaque être et procède d’un profond humanisme. Prenant conscience que le bien-être de l’humanité sur notre planète implique aussi un respect de l’environnement, la dimension écologique et climatique a progressivement été intégrée par la gauche, sans exclusivité, dans un consensus bien plus large.

L’opposition à la guerre est un positionnement cohérent de la gauche. Elle s’inscrit dans le prolongement naturel de la lutte contre les rapports d’exploitation, que le conflit armée entre des pays exacerbe au point extrême du mépris de la vie d’autrui. Paul Valéry l’illustrait par sa célèbre formule : « La guerre , c’est le massacre de gens qui ne se  connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas. » Il décrit la guerre comme choix d’un groupe privilégié de  décideurs, qui n’en assument pas le coût, qu’ils font supporter par d’autres, qui n’auraient pas les moyens de participer au choix. C’est un rapport d’exploitation, cynique, profondément inégal et injuste. 

Poussé à son terme, le raisonnement conduit à l’impossibilité que les démocraties se fassent la guerre, ce qui n’est pas vérifié dans certains contextes historiques où un phénomène de cristallisation identitaire, appelé « union sacrée » a pu lever une société entière contre une autre. La fraternisation face aux massacres insensés permettrait utilement d’éviter ou d’arrêter des guerres.

Mais la lutte est justifiée quand il s’agit de se batte contre le fascisme, qui réduit les libertés et méprise l’humain. Il est même nécessaire de combattre le fascisme sinon « c’est lui qui s’occupera de nous », car le fascisme a la caractéristique de s’étendre par la force. Dans la terrible histoire du XXe siècle, après les massacres de la Grande guerre, les démocraties étaient lasses de la guerre ; elles ont cru éviter la guerre lors de la montée des fascismes en Europe, alors que c’est à ce moment qu’il fallait se battre. Et si le danger direct de l’Allemagne nazie a mené au choix d’une alliance tactique avec l’Union soviétique, au pouvoir totalitaire et répressif, qui ne fut pas combattue, à nouveau par lassitude de la guerre en 1945.

Aujourd’hui, l’Ukraine est victime d’une agression militaire, mais l’Europe et notre pays subissent aussi les attaques sournoises d’une guerre hybride menée par la Russie. Après un trop bref temps d’espoir, la Russie est redevenue un régime autoritaire, héritière revendiquée de l’Union soviétique : c’est un pouvoir qui tend au totalitarisme, et vis-à-vis des peuples conquis par la Russie, inclus dans la Fédération de Russie dans le Caucase du Nord et en Sibérie, ou devenus indépendants en Asie centrale, Transcaucasie et Ukraine, vis-à-vis de ces peuples qui peuvent tous temoigner, la Russie est impérialiste, colonialiste, et raciste.

Aujourd’hui, la manifestation du 1er mai a été marquée de nombreuses positions à l’international : contre le fascisme, contre l’occupation de territoires étrangers, contre le colonialisme.

Johann UHRES, MdP Paris

La délégation du MdP a la manifestation parisienne avec Jean-Pierre Pasternak, président de l’Union des Ukrainiens de France.
De droite à gauche : François BECHIEAU, Conseiller de Paris et secretaire national du MdP, Bobomurot KHAYITOV, progressiste ouzbek, Jean COUTHURES, Porte-parole du MdP, Jean-Pierre PASTERNAK, Président de l’Union des Ukrainiens de France, Mohamed GHILI, MdP Val d’Oise, et Johann UHRES, MdP Paris.
Pierre MOZE, Porte-Parole du MdP, à la manifestation de Périgueux

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