Le Mouvement Progressiste (MUP) Marseille a organisé, le 20 mai dernier, un café progressiste sur le thème : « Quelle place pour les jeunes dans la vie politique ? Diagnostic et propositions », avec Michel Fize, sociologue au CNRS et Délégué national à la jeunesse du MUP.
Etaient également présents : des jeunes militants de l’UNL (Union Nationale des Lycéens), des JRG (Jeunes Radicaux de Gauche), un représentant de la liste FPES (Féministes Pour une Europe Solidaire), et nos amis Jean Dufour (Délégué départemental du MUP pour les Bouches-du-Rhône), Christophe Thévenon (Collectif du MUP du Nord des Bouches-du-Rhône).
Après avoir brièvement introduit le thème, Michel Fize a mis l’accent sur le manque de représentativité et de représentation des jeunes dans l’ensemble des partis et des institutions politiques alors que, comme ce fut le cas juste après le 21 avril 2002 (où des milliers de lycéens mineurs défilaient dans les rues pour exprimer leur révolte et leur impuissance face au résultat du premier tour de la présidentielle), une grande partie des lycéens s’intéresse à la vie politique et citoyenne.
Le débat a ensuite porté sur l’intérêt de baisser la majorité électorale à 16 ans au lieu de 18 ans, afin que ces mêmes jeunes puissent prendre part aux décisions qui les concernent.
Les instances démocratiques associant les lycéens sont très intéressantes (conseils régionaux des jeunes) mais n’ont guère de pouvoir en réalité et ne sont que consultatives.
La question de l’intérêt des jeunes pour la vie politique a été mise en parallèle avec le problème de l’éducation à la citoyenneté, qui occupe trop peu de place dans les programmes scolaires et qui, surtout, ne permet pas le débat à l’intérieur des collèges et lycées.
Quelles préconisations peut-on apporter à toutes ces questions ? Parmi les pistes évoquées : l’abaissement de la majorité électorale à 16 ans, la redéfinition de l’éducation citoyenne, le soutien aux mouvements de jeunesse et d’éducation populaire.
Le MUP Marseille organisera régulièrement des « cafés progressistes » ouverts à toutes et à tous, sur des thèmes qui préoccupent les citoyens que nous sommes.