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« Ni, ni » : La droite toulousaine toujours sans voix après le premier round !

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A gauche, Sébastien Nadot, délégué régional du mdP Midi-Pyrénées.

Après les résultats de ce premier tour des élections départementales, la droite toulousaine reste sans véritable réaction après son relatif échec du premier tour. Et surtout elle ne prend pas position concernant les duels PS-FN au second tour.

Par Sofiane Oignon et Simon Pialat

Jean-Luc Moudenc, en chef de l’union de la droite et du centre n’a pas réagi de manière médiatique préférant un simple message posté sur les réseaux sociaux : « Plutôt que de me livrer à déclarations médiatiques, je préfère me consacrer à soutenir nos candidats sur le terrain. » C’est donc Xavier Spanghero, secrétaire départemental adjoint de l’UMP 31 qui a porté la bonne parole ne voulant « ajouter aucune consigne aux consignes car les électeurs sont responsables », et ajoutant : « nous voulons mobiliser pour la pluralité sur les cantons où nous sommes présents et pour le civisme sur les autres.» Les réactions ne sont pas faites attendre suite à ce vrai-faux « ni,ni » du Capitole.

« Je trouve ça assez terrible et cela alimente le désespoir des gens »

Pour Sébastien Nadot, délégué régional du Mouvement des Progressistes, le parti de Robert Hue, Jean-Luc Moudenc n’aurait dû en aucun cas adopter la stratégie nationale du « ni ni » du président de l’UMP, «mais plutôt s’adapter à la situation locale. Les Toulousains s’en souviendront et il me semble qu’il ne traduit pas du tout leur position.» Quant à la guerre interne au sein de l’UMP sur le sujet, Sébastien Nadot rétorque : «Dominique Baudis aurait-il adopté une position comme celle-là ?» Malgré le respect voué au maire toulousain, le délégué régional du MDP (Mouvement des Progressistes) se dit «déçu», «surpris» même, de la position de Jean-Luc Moudenc. «Finalement, ç’est assez révélateur du personnage car avec un positionnement autre cela aurait pu donner de l’épaisseur à l’homme politique» déclare-t-il. «En tant que citoyen, je suis désolé de voir des gens d’une certaine intelligence, telle que la sienne, se positionner uniquement sur le jeu politicien et non sur celui des valeurs. Je trouve ça assez terrible et cela alimente le désespoir des gens.»

Du côté du Front National, l’un des gagnants de ce premier acte, on semble jubiler. Gabriel Robin, candidat du FN sur le canton Toulouse 10 rappelle d’ailleurs que « Le Front National n’a pas vocation à nouer des alliances » préférant constater « une forte augmentation des votes FN tant dans le rural que dans Toulouse intramuros ou le péri-urbain». Il rappelle aussi que « Nicolas Sarkozy a été élu en 2007 grâce aux voix FN » et lance un appel aux électeurs en leur proposant de « s’interroger sur les politiques menées par leur représentants, et de choisir le parti qui défend la souveraineté de la France et ses institutions ».

Un article paru le 25 mars 2015 dans le Journal Toulousain.

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