La moitié de la puissance installée en France l’est dans les Hauts-de-France et la région Grand-Est. L’Occitanie arrive troisième du classement, malgré son potentiel en matière de vent. Le Danemark a créé son premier parc éolien en mer en 1991, jusqu’à son démantèlement en 2017 du fait de son ancienneté. Le premier parc éolien français, installé au large de Saint-Nazaire, a été attribué en 2011, mais son raccordement final n’a eu lieu qu’en 2022, soit onze ans après.
Les Britanniques et les Allemands ont installé davantage de turbines, avec lesquelles ils ont produit respectivement 21% et 23% de leur électricité en 2021 – contre 7,8% pour la France.
La filière française a pâti d’une « réglementation changeante ». Ainsi il existait jusqu’en 2014 – date de leur suppression – des zones identifiées pour le développement de l’éolien, les ZDE, se sont révélées être une source importante de contentieux – favorisant une insécurité juridique dans les projets éoliens.
En ce qui concerne l’acceptabilité locale, la France devrait prendre exemple sur l’Allemagne qui y associe systématiquement les communes. C’est d’ailleurs une piste de la loi présentée à l’Assemblée Nationale à la fin septembre.
