Pour gagner en 2012 : Union nouvelle pour une gauche commune !

roberthueLes enquêtes d’opinion annonçant une victoire possible, voire probable de la gauche en 2012, sont pour la gauche le pire des poisons. Sans aucun doute, la droite et Nicolas Sarkozy sont-ils affaiblis et la crise a révélé plus encore à l’opinion la nocivité, voire la faillite, d’un système qui écrase les hommes et la nature. Malgré cela, les Français ne dissimulent pas leur scepticisme quant à la capacité de la gauche d’apporter des réponses nouvelles. Avec la montée d’une extrême droite populiste plus acidulée et d’autant plus dangereuse, réapparaît le spectre de notre échec en 2002.

C’est à la lumière de cette réalité qu’il me semble urgent de dire qu’une victoire durable en 2012 passe, pour la gauche, et dès le premier tour, par la construction la plus large possible d’une union nouvelle permettant à d’autres forces que le Parti socialiste de s’associer à une candidature commune. Le mode de scrutin fait que toute candidature de gauche n’ayant pas atteint un niveau suffisant au premier tour rend impossible sa victoire au second. Voilà pourquoi je ne peux me retrouver dans le choix d’une gauche dite plus radicale, mais qui consacrera l’essentiel de son énergie à la guerre contre le PS. J’ai porté à deux reprises une candidature communiste à l’élection présidentielle et je regarde inquiet un populisme de gauche concurrençant celui de la droite tenir lieu de programme politique. Le bruit et la fureur n’ont jamais constitué une promesse politique.

Pour battre la droite, l’heure est à la constitution d’un socle large et partagé de toutes les forces. Les processus déjà engagés ne font pas obstacle à la mise en œuvre d’une union nouvelle, conduite dans la diversité et la multiplication des initiatives, afin, selon la formule de Edgar Morin, de « les conjuguer en une pluralité des chemins réformateurs ». Les primaires organisées par le PS – novatrices et respectables – feront émerger un candidat socialiste mais nullement une candidature commune à la gauche. Dès lors, comment les formations et mouvements progressistes, républicains, citoyens, certes plus modestes mais dont l’apport ou le manque à gagner peut-être décisif, feront-ils vivre leur autonomie ? Ne seront-ils pas tentés, pour exister, de s’engager sous leurs propres couleurs au premier tour ?

Une partie significative du corps électoral de la gauche ne se retrouve ni dans le « Front de gauche », ni dans une association au PS sans garantie du respect de la diversité. Il revient à chacun de prendre ses responsabilités – en premier lieu au PS – à égalité de droit et de devoir, d’inventer ensemble cette gauche commune, de dégager des principes majeurs de gouvernement et des accords électoraux, y compris une candidature commune au premier tour en y associant les Français par des assises participatives décentralisées et des réseaux sociaux actifs. Avec le Mouvement unitaire progressiste (Mup), je plaide pour ce choix. C’était le sens de l’appel à un Pacte unitaire qu’avec d’autres personnalités j’avais lancé il y a dix-huit mois.

J’invite ceux qui souhaitent l’émergence de cette gauche commune à y contribuer en cliquant sur le lien ci-dessous ou en vous rendant sur la page Facebook ci-dessous :

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Robert HUE

Président du Mouvement unitaire progressiste (Mup)

Sénateur du Val-d’Oise 

 

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à cette démarche cliquez sur ce lien : 

 

Gauche Commune

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