Face au risque d’aggravation de la précarité et des inégalités que ferait courir le projet actuel de réforme du droit du travail, et ce malgré les quelques modifications obtenues sous la pression du mouvement social, le mouvement des Progressistes (mdP) renouvelle sa demande d’un retrait du texte de réforme tel que présenté et l’ouverture d’une véritable concertation avec les organisations de jeunesse et les syndicats de salariés.
Le mdP propose d’autres pistes sociales, pour une autre réforme, constructive celle-là, dans le cadre du dialogue social, et pour avancer dans le sens d’une société plus juste et plus humaine sans toucher de manière autoritaire aux acquis des salariés et à la valeur des normes.
Concernant la situation des jeunes, il est urgent qu’un plan d’urgence pour la jeunesse soit pensé et mis en œuvre dans les meilleurs délais. Il est encore temps de redonner espoir et confiance à une jeunesse qui se sent plus que jamais abandonnée.
Un plan d’urgence pouvant donner lieu rapidement à la création d’un grand ministère de la Jeunesse et de la solidarité entre générations et apportant aux jeunes des réponses en termes d’accès à l’emploi, à la santé, au logement et aux responsabilités.
Des propositions lancées par le mouvement des Progressistes qui en appelle au débat le plus large possible pour répondre aux inquiétudes légitimes et aux attentes de la jeunesse :
- Une allocation d’autonomie pour les lycéens et les étudiants de 16 à 25 ans
- Un RSA socle à partir de 18 ans
- Exonération des charges sociales pour les petites entreprises (TPE) qui recrutent des jeunes
- Un logement pour tous !
- La CMU pour les jeunes sans ressource ou aux faibles revenus
- Une plus grande représentation des jeunes dans les assemblées d’élus
- Et pourquoi pas le droit de vote à 16 ans ?
Paris, le 18 mars 2016
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