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Robert Hue dénonce « l’agitation médiatique surfaite » de Cécile Duflot

INTERVIEW – L’ancien communiste Robert Hue dévoile au JDD.fr les résultats d’un sondage qu’il commandé sur la cote de popularité des chefs de partis à gauche. Selon celui qui dirige désormais le Mouvement des Progressistes (MUP), cette étude démontre « la volonté d’union certaine des sympathisants de gauche » en vue des régionales.

Robert Hue Robert Hue est président du Mouvement des Progressistes (MUP). (Reuters)

Pourquoi avoir commandé un sondage sur la cote de popularité, à gauche, des responsables de parti?
C’est pour nous une opération vérité. Ce sondage a été réalisé juste avant une défaite annoncée de la gauche aux élections départementales et dans la perspective des élections régionales qui auront lieu dans huit mois. Nous n’avons pas été en mesure de présenter beaucoup de candidats le 22 mars. Je suis heureux de constate que notre jeune Mouvement des Progressistes (MUP) trouve, aux yeux des sympathisants de gauche, toute sa place dans le rassemblement que nous souhaitons : celui de progressistes, des écologistes cet des démocrates. Un rassemblement dont doit être exclu tout hégémonisme.

Pour la « sympathie », vous arrivez, à gauche, en troisième position, derrière Olivier Besancenot et Jean-Luc Mélenchon…
Cela me réjouit d’autant plus qu’ils sont beaucoup plus médiatisés que moi. En plus, l’un et l’autre ne cachent pas leur forte hostilité à la majorité gouvernementale : ce n’est pas mon attitude. Ce sondage traduit une volonté d’union certaine des sympathisants de gauche. Avec un électorat parfois en décalage avec les partis ou leurs leaders politiques…

A qui pensez-vous?
Au comportement ultra-répulsif de  Jean-Luc Mélenchon à l’encontre François Hollande et globalement du PS! Or 68% de ses électeurs de 2012 sont favorables à une alliance avec le PS lors des régionales de décembre.  Mais c’est la même chose avec les écologistes : 68% d’entre eux se disent aujourd’hui attachés à l’union avec les réformistes, à l’opposé de l’agitation médiatique quelque peu surfaite de Cécile Duflot vis-à-à-vis de l’éxécutif.

Dominique de Montvalon – leJDD.fr

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