Robert Hue, Président du MUP, aux Journées parlementaires du groupe RDSE

Un article d’Andy Barréjot publié dans la Dépêche du midi le 25 septembre 2013

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S’ils ont profité des douceurs touristiques des Hautes-Pyrénées (Balnéa, puis le coucher de soleil au pic du Midi), les sénateurs du groupe RDSE ont balayé tous les sujets d’actualité à l’occasion de leurs Journées parlementaires.

Dans la famille des Radicaux de gauche, les Journées parlementaires sont un rendez-vous immuable. Et si, avec l’avènement du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen) au Palais du Luxembourg, la famille s’est agrandie en accueillant de nouvelles sensibilités, la tradition perdure.

Aussi, pour la première fois, les Hautes-Pyrénées chères à François Fortassin accueillent depuis lundi soir et jusqu’à ce midi, les sénateurs RDSE, rejoints dans la soirée par Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, sur les cimes étoilées du pic du Midi. Hier, avant de profiter des eaux revigorantes de Balnéa, les élus RDSE se sont mouillés dans le bain politique, autour des sujets brûlants : loi de programmation militaire, non-cumul des mandats, réforme des institutions… Hôte de la journée, Michel Pélieu, président radical du conseil général des Hautes-Pyrénées, est également revenu sur le développement et la modernisation de sa vallée du Louron. «Chaque semaine, à Paris, nous faisons le point sur l’activité et les positions du groupe, rappelle le président Jacques Mézard. Ici aussi, nous échangeons avec nos sensibilités différentes mais un attachement partagé aux valeurs de la République.»

Centré autour du Parti radical de gauche, le groupe RDSE, fort de 17 sénateurs, s’est ouvert avec l’arrivée de deux anciens candidats à la présidence de la République, Jean-Pierre Chevènement et Robert Hue, qui découvraient ces Journées parlementaires. «Nous avons une pleine liberté dans ce groupe, se félicite l’ex-leader communiste devenu président du MUP. Nous soutenons le gouvernement, mais avec les yeux ouverts, car la rentrée ne sera pas simple. Il y a des réussites mais aussi des choses plus dangereuses qui peuvent être sources d’échec.» Une certaine liberté que résume Jean-Pierre Chevènement, le président du MRC, en évocant «un groupe charnière de républicains réalistes. Je m’y sens bien».

Non-cumul des indemnités

Récemment, les sénateurs RDSE sont montés au créneau, devant la proposition du gouvernement sur le non-cumul des mandats. «Au-delà de nos différences, nous rassemblons les hommes et les femmes sur des idées et notamment la défense des valeurs républicaines, de la laïcité et de nos institutions, a pointé le président du PRG, Jean-Michel Baylet. Le non-cumul des mandats, comme le redécoupage des cantons ou la réforme des institutions, créent les conditions qui favorisent les élus d’apparatchik, en dehors des réalités de terrain. À l’inverse, ces réalisations extraordinaires, ici, dans cette vallée radicale, montrent comment les élus locaux, François Fortassin et Michel Pélieu, ont su structurer ce territoire, y compris en ouvrant des portes à Paris.» Pour dissiper tout amalgame, les élus RDSE ont par ailleurs été les premiers à proposer de supprimer le cumul des indemnités pour les parlementaires. «Nous ne sommes pas attachés à nos privilèges, assure Robert Hue, mais à cette singularité historique qui veut que le Sénat soit lié aux territoires.»

Les treize élus du groupe RDSE poursuivent leurs travaux, aujourd’hui, au conseil général à Tarbes. L’occasion de retourner rapidement à la réalité après avoir tutoyé les étoiles, hier, sur les hauteurs du pic du Midi.non c

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