Synthèse statistique du Rapport 2023 de SOS Homophobie : défilons aux Marches des Fiertés, pour dire non à la haine lgbtiphobe !

Synthèse statistique du Rapport 2023 de SOS HOMOPHOBIE : défilons aux Marches des Fiertés pour dire non à la haine LGBTIphobe !

En 2022, SOS homophobie a reçu 1 506 témoignages via ses dispositifs d’écoute et de soutien aux victimes de LGBTIphobies (ligne téléphonique, …) Ces récits décrivent 1 195 situations LGBTIphobes en France. À cela s’ajoutent 59 situations à l’étranger.

La transphobie

Le nombre de cas de transphobie a augmenté de 35 % par rapport à 2020, 27 % par rapport à 2021. De plus, la proportion de personnes trans et non binaires contactant l’association est en augmentation. Celle-ci était à 13 % en 2021, et s’est élevée à 18 % en 2022. Cela marque les répercussions de la banalisation du rejet des personnes trans et non binaires par certaines personnalités politiques, certains médias ou encore des inconnu·es sur les réseaux sociaux.

Le travail

Les cas rapportés traduisent aussi une répartition révélatrice de la réduction des mesures sanitaires. Si les personnes LGBTI ont subi davantage de violences dans leur entourage proche en 2020 et 2021, l’évolution sanitaire de 2022 a conduit à un regain des actes LGBTIphobes dans l’espace public. Bien que la haine en ligne reste en tête avec 17 %, le réinvestissement de l’espace public est notable dans les Commerces et services, troisième contexte de violences avec 13 %, et les Lieux publics (12 %). La part des cas dans le Voisinage est en diminution par rapport à 2021 (9 % contre 11 %).

Les actes LGBTIphobes recensés dans ce rapport sont pluriels, et bien souvent se cumulent. Le rejet pur et simple des personnes LGBTI est présent dans 68 % des cas.       Ce rejet peut s’accompagner d’insultes (40 %), voire de menaces (15 %) ou d’agressions physiques (15 %). Les personnes sont confrontées à des attaques répétées par leurs agresseur·ses dans 22 % des cas. Quasiment un cas sur quatre s’inscrit donc dans du harcèlement, qui a lieu majoritairement dans le Voisinage, la Famille et le Travail, autant de lieux où nous rencontrons quotidienne ment les mêmes personnes. Il est le fait d’un homme seul dans un cas sur quatre. Enfin, les victimes les plus jeunes (moins de 18 ans et jusqu’à 24 ans) représentent 30 % des cas pour les quels l’âge de la victime est connu. Pour cette population, un cas sur trois a lieu dans le contexte Famille et entourage. Un cas sur cinq survient en Milieu scolaire.

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