49-3 sur la loi travail : belote et re-belote !

De nouveau le Premier ministre utilise le 49-3 pour faire passer la loi travail à l’Assemblée nationale. C’est une mauvaise procédure qui met fin à un débat parlementaire très mal engagé dès le départ par Manuel Valls lui-même.

Au final après plusieurs mois d’imbroglios parlementaires, de manifestations, parfois de violences, de psychodrames et autres polémiques, cette loi va donc être validée sans l’accord du parlement et sans le soutien de l’opinion publique. Incroyable…mais vrai !

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Commentaires

2 réponses

  1. Bonjour Jean Noêl,

    Je lis avec attention tes déclarations et prises de positions. Dans l’ensemble je suis d’accord avec toi, particulièrement depuis le début de l’année concernant ton analyse sur la politique économique et sociale du gouvernement VALLS.

    Je vois d’ailleurs que le MDP a évolué aussi sur son positionnement vis à vis du PS depuis les élections régionales (Sans doute que l’hégémonie de celui-ci vis à vis de ses partenaires a été criant au point que le MDP ne compte plus de conseillers régionaux (A ma connaissance mais je peux me tromper).

    mais pour revenir sur la loi travail je suis choqué que tu n’es pas signé la motion de censure proposée par des députés de gauche PS-PCF-VERTS-DVG…. Pas tellement du fait qu’il a manqué cette fois-ci, encore deux voix, mais surtout que tu ne peux pas continuer à critiquer ce que fait ce gouvernement et rester sur le quai du train qui essaye de mobiliser et de rassembler toutes les forces de gauche à l’assemblée nationale pour contrecarrer ces mauvais coups pour les gens.

    Un pied dedans, un pied dehors n’a jamais été une bonne position politique.De par le passé le PCF a eu ce comportement et cela lui a été très néfaste. Cela risque de l’être demain pour toi et tes amis du MDP.

    Amicalement. Denis DUVOT

    1. Bonjour et merci pour votre commentaire.
      Nous vous confirmons la position du mdP sur la motion de censure.
      A ce jour, aucune alternative réelle à gauche n’existe. Mais peut être cela viendra-t-il un jour ? Si le gouvernement tombe demain, qui peut et veut prendre la place de premier ministre et pour quelle politique ? Personne ne s’est porté candidat, personne n’a à ce jour proposé un programme de gouvernement alternatif.
      De notre point de vue, « faire tomber le gouvernement pour faire tomber le gouvernement » n’a pas grand sens et risquerait d’amplifier encore davantage les difficultés que connaît notre pays.
      En vérité, ne le cachons pas, le but poursuivi par la motion de censure n’était pas de faire tomber le gouvernement. Ses initiateurs savaient très bien qu’elle n’aurait pas les voix de la droite ni celles du PS.
      Cette initiative parlementaire ne nous a pas semblé la plus adéquate pas plus sur la forme que sur le fond.
      Pour sa part, à deux reprises, lorsque que cela s’est posé à l’assemblée, notre porte-parole, Jean-Noël Carpentier, n’a pas voté la confiance au gouvernement Valls. Et ce, contrairement à plusieurs signataires de cette motion dont certains ont même été ministres.
      Bref, au total, tout cela ne change rien à l’opposition totale du mouvement des Progressistes à la loi dite « travail ». Une opposition que nous avons exprimée dès le début et que nous avons sans cesse rappelée par voie de communiqués.
      Comme vous le voyez, notre démarche est réfléchie, nous n’avons « ni un pied dedans ni un pied dehors », nous tentons simplement et modestement d’être libres, cohérents et sincères dans nos prises de position.
      Bien à vous
      L’équipe du site

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