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Baisse de la délinquance à Marseille

10003534_873927655951187_5516020641760605229_n Les chiffres publiés le 31 octobre 2014 par la Préfecture de Police sont plutôt rassurants. Les actes de délinquance sont en baisse à Marseille : « sur les neuf premiers mois de l’année, les atteintes aux personnes ont baissé de 20,1 % (10320 faits), celles aux biens de 6,3 % (38703), les vols à main armée de 28,2 % (217), les vols avec violence de 34,5 % (4036), les arrachages de colliers de 64 ,8 % (357), et les vols de deux roues de 17,9 % (1904). » (Le Parisien).

Nous ne pouvons que nous réjouir de ces résultats obtenus, sans doute grâce à l’arrivée de policiers supplémentaires depuis deux ans.

Cependant, ce constat positif – une fois n’est pas coutume, alors que Marseille fait l’objet de toutes les suspicions et critiques systématiques – ne doit pas éluder la réalité que vivent au quotidien les habitants de notre ville.

Au même moment de la publication de ces résultats, nous apprenons la fermeture d’une association qui menait justement un fabuleux travail de prévention et d’éducation en plein cœur du quartier Noailles, le Mille-Pattes, dans laquelle les enfants et leurs familles pouvaient trouver une écoute, un dialogue, des activités. La situation est sensiblement la même pour bon nombre de centres sociaux en difficultés : manque de moyens, de personnel, de locaux adaptés, d’infrastructures.

Alors que Marseille vient d’être désignée Capitale européenne du sport en 2017, la situation des équipements sportifs est tout aussi inquiétante (notamment les piscines municipales).

Cette question met également en lumière le manque crucial de logements sociaux à échelle humaine et le développement de transports en commun plus cohérents entre le nord et le sud de la ville, qui sont des freins à l’insertion et à l’emploi pour de trop nombreux habitants.

Si la prévention, le lien social, l’accès aux loisirs et à la citoyenneté, l’insertion par le logement et par l’emploi ne suffisent certainement pas à enrayer les actes de délinquance à Marseille, ces actions sont pourtant nécessaires auprès des familles et des plus jeunes, et contribuent, bon gré mal gré, à cet effort collectif de la part de l’Etat. Marseille doit sortir de son image néfaste de la part de certains médias et des discours sécuritaires du Front National.

Soucieux d’une démarche constructive, le Mouvement des Progressistes (initié par Robert Hue) soutiendra toute proposition politique innovante pour sortir Marseille d’une situation très amèrement vécue par les habitants, dans le cadre d’un rassemblement de toutes les forces progressistes.

Contact : Nicolas CELEGUEGNE – 06 61 54 94 35 – celeguegne@gmail.com

Site internet : http://www.md-progressistes.fr

Page Facebook : https://www.facebook.com/Mouvementprogressistemarseille

Twitter : @Mdpmarseille

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