Le projet de loi sur le Sécurité sociale est examiné en première lecture à l’Assemblée nationale. Un projet de loi qui voudrait permettre d’économiser pas moins de 700 millions d’euros pour la branche famille et 3,2 milliards d’euros pour la branche maladie. Ces économies qui restreignent les familles et leurs enfants pourraient pourtant se faire plus équitablement.
C’est pourquoi, j’ai déposé un premier amendement qui vise à financer les régimes des retraites, déficitaires, en appliquant aux dividendes des entreprises un taux d’imposition de plus de 8% pour que cet argent soit réinvesti dans l’économie du pays.
Un second amendement permet de lutter contre l’inégalité salariale tout en aidant au financement de la branche vieillesse de la Sécurité sociale. Ainsi, la cotisation retraite de l’employeur est majorée selon l’écart de salaire constaté entre les femmes et les hommes de l’entreprise.
D’autres amendements se concentrant sur la branche famille visent à préserver les aides accordées aux familles les plus modestes. Je souhaite notamment que la prime à la naissance du deuxième enfant ne soit pas diminuée. De même, j’ai demandé le maintien de l’âge de 14 ans pour le bénéfice de la majoration des allocations familiales.
Lorsque l’on sait que le CICE a profité à la Fédération des banques françaises qui ont bénéficié de 300 millions d’euros en 2013, il est difficile d’accepter que des économies bien moindres soient imposées au détriment des familles déjà largement sollicitées.
Un article à retrouver sur le site de Jean-Noël Carpentier.
2 réponses
Il est injuste que ce soit toujours les mêmes qui se serrent la ceinture. J’espère vraiment que les amendements déposés par M. Carpentier seront adoptés.
Des amendements qui doivent servir la gauche et redonner un peu confiance.