Budgets rectificatifs : Une ligne politique trop teintée de rigueur.

Le projet de loi de finances rectificatives été soumis aux députés la semaine dernière. Aujourd’hui, c’est au tour de celui sur la Sécurité sociale. Deux textes qui mettent en œuvre les premières mesures du plan d’économie de 50 milliards annoncé par le gouvernement Valls en avril dernier et sur lesquels je me suis abstenu.

Ces programmes de financement ne remettent pas en cause la trajectoire budgétaire imposée par une commission européenne bien trop libérale. A l’époque déjà, c’était en septembre 2012, je critiquais cette vision étroite de l’économie et m’étais opposé au TSCG. Cette trop fameuse règle des 3% de déficit impose depuis bien trop d’austérité sur le quotidien des populations.

Et même si le Premier ministre a pris en compte quelques demandes des députés de son aile gauche (non gel des petites retraites, maintien des allocations logement, réduction d’impôts pour les ménages modestes…), la ligne politique générale du gouvernement est cependant trop teintée de rigueur. Elle pèsera malheureusement négativement sur le pouvoir d’achat des Français, sur les services publics et sur les capacités des collectivités territoriales à investir. Au final, ces mesures sont trop tournées vers les allègements d’impôts sans contre-parties pour les grandes entreprises au détriment des ménages.

Augmenter le pouvoir d’achat des ménages, faire mieux contribuer les grandes entreprises et les grands groupes aux efforts de tous, lutter contre l’évasion fiscale qui appauvrie le pays : voilà des mesures sociales efficaces que la gauche au pouvoir devrait prendre. C’est cette politique qu’une majorité de Français en 2012 ont choisi. Redresser le pays dans la justice est un objectif qu’il ne faut pas abandonner.

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