Comme nombreux de ses amis, nous savions Guy très malade. Nous avions fini – à tord – par nous habituer à son état, à son courage et à son combat, au point de ne plus percevoir combien la maladie poursuivait son chemin destructeur et fatale. Cela parce Guy Fischer, comme tout au long de sa vie militante, était ce combattant exemplaire : le combat de l’émancipation en faveur de la personne humaine.
Le moment présent est celui de l’hommage que l’on doit à cet homme politique trempé à une vie militante exceptionnelle : sa responsabilité exemplaire dépassant toujours chez lui la charge d’une amertume inutile.
C’est avec une magnifique autorité que Guy Fischer a exercé son mandat de vice-président du sénat. Sans jamais en rabattre dans ses choix militants, il savait conduire les rassemblements nécessaires à l’intérêt général.
Je garderai de Guy Fischer l’image d’un homme attaché en toutes circonstances à l’union des forces de progrès. Un homme ouvert aux autres, tellement contraire à l’étroitesse, au sectarisme et à la division qu’il a toujours repoussés.
Avec mes amis du mouvement des Progressistes, et en mon nom personnel, j’adresse mes très sincères condoléances à sa famille et à ses proches, à ses amis et camarades, aux membres du groupe CRC du sénat auquel il a tant apporté
Paris, le 2 novembre 2014
Une réponse
Un bel hommage qui
en dit long sur l’inébranlable conviction que l’avenir est le peuple et le peuple seul, merci pour cet hommage, cher Robert Hue,fidèle parmis les fideles.