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Pourquoi un mouvement des Progressistes (mdP)…

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Pourquoi un mouvement des Progressistes (mdP)…Dans un monde de crises, un monde en crise.

1 – Le monde occidental a étendu son modèle de développement économique à l’ensemble du monde, modèle reposant sur l’utilisation à outrance et sans retour des ressources naturelles de la planète.
Qu’il ait pris la forme du capitalisme ou de l’étatisation forcenée des pays socialistes, ce développement économique repose exclusivement sur une conception productiviste, sur l’exploitation de la majorité par une minorité, sur l’accumulation sans limites de richesses.
Les Progressistes proposent une autre voie…

2 – La mondialisation de l’argent roi, après avoir abouti à une indéniable amélioration du niveau de vie moyen des populations occidentales, a conduit au Sud à un appauvrissement généralisé des populations et à une destruction des modes de vie traditionnels. 80 % des richesses mondiales appartiennent à 20 % de l’humanité.
En cherchant à maintenir leur domination, les États du Nord génèrent guerres et crises humanitaires. On en voit aujourd’hui les conséquences, les mouvements migratoires qu’elles engendrent, l’afflux de réfugiés économiques provenant des pays du Sud, signes précurseurs de crises majeures.
Paradoxe ultime, au Nord, le niveau de vie des classes modestes baisse significativement depuis une quarantaine d’années, Elles sont à leur tour victimes de la globalisation financière, conséquence des dérégulations financières et des défiscalisations multiples.
Aujourd’hui, ce « modèle » de développement a atteint un ultime point de non-retour. Pollution et modification de l’écosystème font peser de graves menaces sur l’avenir de la planète et celui de l’espèce humaine (on évoque la notion de « réfugiés climatiques ». Les progressistes proposent un rapide changement de cap.

3 – Malgré la domination souvent brutale du capitalisme, le peuple français a su arracher des progrès sociaux, devenus des acquis, grâce à des mouvements sociaux de grande ampleur (1936, 1945, 1968).
La crise économique actuelle constitue l’ultime prétexte du patronat pour récupérer des parts de richesses perdues par la classe possédante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale…
Tout progrès social fait l’objet, en réaction, de remises en cause.
C’est ainsi que la droite qui n’a de cesse de dénoncer les 35 h et leurs « effets » néfastes sur l’économie, alors même que ce progrès social avait pour objectif de mieux répartir le travail et d’améliorer les conditions de vie des travailleurs.
Et les politiques dans tout cela ?
Pour n’avoir pas su s’opposer efficacement à ces reculades imposées par le monde de la finance et du profit sans limites, la classe politique fait aujourd’hui l’objet d’un large discrédit dans l’opinion.
Certes, il n’y avait rien à attendre de la droite, vecteur historique des classes dominantes. Mais la gauche, quant à elle, subit de plein fouet les conséquences des désillusions qu’elle a provoquées par son manque de pugnacité politique, son absence de volonté de rompre avec le capitalisme et son incapacité à construire de l’espoir dans l’avenir.
Un nombre toujours plus inquiétant de citoyens se laissent aujourd’hui tenter par les discours populistes de l’extrême-droite, faute d’espoir et de confiance dans les partis traditionnels qui n’offrent plus qu’une piteuse image de querelles internes d’élus cherchant à préserver leurs privilèges. Les Progressistes proposent, face à cette crise de la politique, de faire de la politique autrement…

4 – Dans une société quotidiennement menacée par le creusement des différences, par l’explosion des injustices, il est plus que temps de retrouver des équilibres dans tous les domaines ; de reconstruire des projets où l’homme et son avenir soient la préoccupation centrale ; d’assurer le développement économique et le progrès matériel pour tous en respectant la nature, en préservant les ressources naturelles et en veillant à une répartition harmonieuse des richesses produites ; de développer et garantir à tous le droit à la santé, à l’éducation, à la sécurité, à la justice ; de garantir à tous les peuples la paix, la démocratie, l’exercice de la citoyenneté pour toutes et tous…
Autant d’idées, de valeurs, de combats qui souvent dans l’histoire s’ils ont pu relever du monde des utopies peuvent aujourd’hui devenir réalité grâce au développement des technologies – de l’information en particulier –.
L’idée progressiste et humaniste : c’est le progrès humain que les progressistes et les humanistes veulent étendre à l’ensemble des habitants de la planète.
Les Progressistes proposent autant d’objectifs atteignables qui peuvent être assignés au service de l’humain…

5 – De l’idée au mouvement
En raison de leurs structures inchangées depuis leur naissance au XXe siècle, les partis politiques français restent figés dans des pratiques éloignant les citoyens de l’engagement malgré l’intérêt qu’ils portent aux questions politiques.
Ils constituent désormais un obstacle aux dynamiques citoyennes, enfermés qu’ils sont dans des structures et des logiques pyramidales.
Le mdP s’inscrit par conséquent dans leur « dépassement ».
Initié par Robert HUE, il est constitué de personnes ayant un passé militant dans les partis de gauche, les syndicats, les associations ou bien n’ayant aucune expérience antérieure.
Les frontières artificielles tracées entre le mouvement social et l’intervention politique sont irrémédiablement caduques.
Les progressistes du mdP proposent d’instaurer le moins de distance possible entre les citoyens et leur représentants en introduisant le maximum de démocratie directe et participative dans la vie politique française.

6 – Le mdP est une force d’initiative populaire qui promeut les valeurs de progrès humain et de justice sociale, et qui place la démarche unitaire, au centre de toute son action. Sa vocation est de contribuer au nécessaire rassemblement de la gauche, une gauche d’idées plus que d’appareils, une gauche convaincue que des rapports nouveaux mutualisés, ne cachant rien des diversités d’avis et d’opinions, sont à inventer. Unies, les forces de gauche peuvent beaucoup, divisées, elles sont irrémédiablement battues.
Bien entendu, le dialogue avec tout citoyen et tout mouvement porteur des valeurs progressistes et humanistes sont au cœur de cette gauche ».
La constitution d’un socle large et partagé de toutes les forces de progrès est aujourd’hui une nécessité vitale pour notre pays, pour la démocratie : hommes et femmes de gauche, écologistes, démocrates, élus, syndicalistes, militants associatifs, appartenant ou non à des partis politiques doivent pouvoir se retrouver et échanger hors du carcan de l’appartenance à un parti politique.
C’est ce cadre que le mdP entend leur offrir, comme catalyseur, comme facilitateur des nécessaires rassemblements, comme artisan de formes d’union nouvelle, conduites dans la diversité et la multiplication des initiatives, afin, selon la formule d’Edgar Morin, de « les conjuguer en une pluralité des chemins réformateurs ».
Ouvert, le mdP veut dépasser les cadres étroits et sectaires hérités du passé, opposer l’émergence des forces sociales à l’hégémonie des appareils.
Les Progressistes proposent un autre type de formation politique.

7 – Pour le progrès social au service de l’homme
Le Mouvement des Progressiste veut contribuer à la construction d’une société nouvelle, incluant le dépassement du capitalisme et fondée sur le progrès social,
La France peut avoir confiance en son avenir. Elle dispose de toutes les ressources humaines et naturelles pour inventer un nouveau mode de développement qui assure les conditions matérielles indispensables à la dignité et à l’épanouissement de chacun. Mais il faut restituer à la politique sa dimension prospective de progrès humain et sortir de cette fatalité qui voudrait que le capitalisme soit « l’horizon indépassable de l’humanité ».
S’il serait utopique de nier que malheureusement encore aujourd’hui, des progrès quantitatifs sont nécessaires, les éléments qualitatifs de vie, d’instruction, de conditions de logement, de santé, … doivent, au XXIème siècle dans un pays riche, être plus amplement considérés et donc réellement pris en compte : Le progrès social ne s’identifie plus seulement aux progrès quantitatifs (niveau de vie, bien-être matériel…)
Depuis 2009 des chercheurs tentent de dépasser les seuls indices économiques pour calculer le niveau de développement d’un pays.
En parallèle des indicateurs économiques comme le PIB, de nouveaux critères, des indicateurs axés sur les résultats et non plus sur les dépenses, existent déjà : ainsi le programme pour le développement des nations unies, repris par l’OCDE et autres grandes institutions ont mis en place des outils pour mesurer le bien être des gens, la qualité de leur environnement, de leur santé, de leur éducation…
car en réalité, plus personne ne peut affirmer que le progrès économique entraîne mécaniquement le mieux-être.
Alors comment évaluer le niveau d’un progrès social moderne?
–mesurer les besoins humains fondamentaux : nourriture, soins médicaux de base, accès à l’eau potable, à l’énergie, à un logement décent, à la sécurité.
–mesurer le « Bien-être » de la population à travers ses possibilités d’accès à l’éducation de base, aux idées et à l’information nationale et internationale, si elle bénéficie de plus de soins de santé que les soins de base et peut mener une vie saine ; en intégrant également des critères environnementaux comme la protection de l’air, de l’eau et de la terre, des ressources essentielles pour le bien-être actuel et futur.
–mesurer le degré de liberté de la population, sans restrictions sur ses droits, la capacité des individus à prendre leurs propres décisions personnelles mais aussi si les préjugés ou les hostilités dans la société interdisent aux particuliers de réaliser leur potentiel ; mesurer aussi l’accessibilité de tous ceux qui le souhaitent à l’Enseignement supérieur.
Les mesures réalisées établiront le socle permettant d’orienter les décisions et les politiques à mettre en œuvre, à réguler ou à corriger.
Les Progressistes proposent d’intégrer ces exigences sociales et environnementales pour un progrès social digne du XXIème siècle.

8 – A rebours des partis traditionnels, le mdP ne souhaite pas livrer un programme « clés en main » mais mettre en avant les grandes lignes de sa vision du progrès social s’en remettant, sur certaines questions, à l’expertise de syndicats ou d’associations…
Le mdP veut rassembler toutes celles et tous ceux qui aspirent à une véritable politique de progrès, de réduction des inégalités, de lutte pour l’emploi ; à une économie axée sur la satisfaction des besoins de la population, le bien-être, la connaissance ; pour une Europe sociale, démocratique ; à la mise en œuvre de réformes réellement ambitieuses, « radicales », qui s’attaquent aux racines du mal – au plan national et international -, social et politique, économique ou écologique ; qui participe et contribue au respect de la dignité humaine et à la paix dans le monde.
Elles s’articulent autour de cinq axes principaux :
• la définition d’une nouvelle éthique de la République et de la vie politique
• l’approfondissement de la démocratie sociale et citoyenne
• le combat pour une mondialisation solidaire et pacifique
• la reconstruction sociale autour des principes de justice sociale, d’égalité, d’accès aux savoirs et à la culture
• la défense des libertés individuelles et collectives, de la tranquillité publique et d’une justice indépendante
Ces principaux axes de réflexion du Mouvement des Progressistes posés, restent à écrire avec les hommes et les femmes de notre pays les propositions concrètes que l’on pourra soumettre à leur appréciation et à leur vote,
Mais on peut d’ores et déjà, dégager quelques propositions que les progressistes mettraient en œuvre pour aller vers un progrès social global fait de critères quantitatifs et surtout de critères qualitatifs.
Les Progressistes proposent avec tous ceux qui choisiront de les rejoindre, de se fixer comme objectif que l’élaboration d’un véritable programme soit l’œuvre du plus grand nombre.

9 – Dans cette période de crise sociale, les Français ont besoin de renouer avec la confiance en leurs institutions. Par conséquent notre régime politique nécessite une mutation qualitative.
Les progressistes appellent aujourd’hui, par une vraie « rupture » institutionnelle et constitutionnelle, à la fondation d’une « République nouvelle », plus démocratique et plus juste,
Pour l’heure, il est évident que des prérogatives présidentielles élargies le sont au détriment du travail parlementaire. Il faudra donc revenir à une présidence plus modeste. À terme le mdP appelle à la suppression de l’élection au suffrage universel du président de la République, acte démocratique qui est en réalité un « trompe-l’œil » démocratique ; le sort et l’avenir d’une démocratie moderne ne pouvant dépendre d’une personne unique, exerçant un pouvoir exorbitant.
C’est pourquoi les progressistes œuvrent à la fondation d’une république où tous les citoyens pourront participer activement à la gestion des différents pouvoirs publics et contribuer aux choix et aux décisions dont dépendent leur situation personnelle et le destin de la Nation.
Aujourd’hui, des catégories sociales entières sont exclues des mandats politiques importants. Rien, ou si peu, ne favorise un engagement citoyen qui même localement demande du temps, toujours plus de technicité ne cessant de creuser le fossé entre citoyens et politiques.
Le mdP considère qu’il est trois supports indispensables à l’engagement et à l’émergence de toute une nouvelle génération de citoyens-élus :
– un non cumul des mandats et des fonctions, dans le temps et la durée, devant s’appliquer à tous,
– un véritable statut national des élus, garantissant des droits sociaux et la prise en compte de cette expérience dans le parcours professionnel, en favorisant la rotation des mandats,
– et une proportionnelle adaptée, voire intégrale, dans des scrutins de listes favorisant l’action collective autour de valeurs partagées.
Les Progressistes proposent donc une nouvelle éthique de la République et de la vie politique en restaurant « la part de souveraineté » revenant au citoyen (dont parlait Jean Jaurès).

10 – La « désaffection partisane » qui traverse désormais tous les courants et concerne toutes les couches de la population, prend électoralement aujourd’hui la forme d’une abstention de plus en plus « choisie » particulièrement chez les jeunes et les couches moyennes et populaires.
Cette démobilisation traduit une insatisfaction vis-à-vis de « l’offre » politique traditionnelle. Elle est un appel sans précédent, un cri civique lancé à la représentation politique jugée trop liée aux puissances d’argent.
Quand le message des abstentionnistes n’est pas entendu, le rejet des politiques fédère une colère populaire aux conséquences électorales imprévisibles et l’amplification de l’influence du populisme sur notre démocratie.
Les progressistes du mdP veulent ressourcer le système de représentation au moyen d’une citoyenneté active, ils entendent développer la démocratie sociale et citoyenne, stimuler partout l’échange démocratique, susciter la parole, faire se rencontrer des responsables de différents secteurs entre eux et avec la population.
Les progressistes veulent recréer une nouvelle gauche, citoyenne, forte d’exigences environnementales et de radicalités constructives face aux injustices, attentive au respect d’une laïcité affirmée et avide d’humanisme permanent, capable de lier respect humain et efficacité économique dans une France accueillante et coopérative.
Au sein des courants de la gauche française, de chaque parti et en dehors de ceux-ci, ces visées progressistes existent alors ayons le courage quitte à moins exister soi-même, de transcender les frontières partisanes, d’ouvrir les portes et de construire cette nouvelle gauche.
Les Progressistes proposent l’approfondissement de la démocratie sociale et citoyenne par la mise en œuvre de cet incontournable chantier.

11 – 1 600 milliards d’euros dilapidés chaque année dans le monde en dépenses militaires.
La France dépense aujourd’hui 38 milliards d’euros par an pour son armée. Alors que le déficit budgétaire est dramatique, aucune formation politique n’évoque la possibilité de réduire les dépenses militaires !
Les pays européens doivent être capables de répondre positivement à des sollicitations de l’ONU pour intervenir, sous mandat des Nations Unis, dans des situations de crise humanitaire ou lorsque les droits de l’homme sont bafoués.
Cette approche nécessite bien évidemment aussi une action diplomatique déterminée de longue haleine pour que cette instance internationale retrouve toute l’autorité et les prérogatives dont elle a besoin.
L’objectif est d’aboutir à une réduction d’au moins 25 % des dépenses militaires, soit 9 milliards par an qui pourraient servir au financement de la formation, de l’emploi et à la lutte contre les inégalités, avec en particulier la remise en question de la nécessité

Les progressistes proposent de lutter pour une mondialisation solidaire et pacifique et une réorganisation de la défense de la France dans un cadre international, à tout le moins avec ses voisins européens.

12 – La financiarisation du grand capital représente un danger pour l’ordre économique, pour l’équilibre des relations entre les hommes. Elle contribue au délitement du pacte social en favorisant l’approche individualiste au détriment des constructions et aspirations collectives et solidaires.
La première des violences subies par la grande majorité des français est économique, elle prend la forme du chômage et de la précarité pour les uns, du sur-enrichissement, des bonus et des « retraites chapeau » pour les autres.
Cette violence est celle de la loi du marché faite de profits et de rentabilité, où chacun travaille pour soi sans solidarité avec les autres où l’utilisation des salariés comme « variables d’ajustement » aux ambitions des grandes entreprises, grands groupes et donneurs d’ordre, de leurs actionnaires et de leurs dividendes devient la règle économique.
L’urgence est à une juste répartition des richesses.
Les inégalités se font à coups de cadeaux fiscaux et de dons aux entreprises.
A ce titre, les progressistes défendent l’importance des services publics dans la notion du vivre ensemble, dans le pacte social de notre pays services publics qui amortissent encore les conséquences de la crise.
Les progressistes proposent la revalorisation significative des minima sociaux pour tous et du salaire minimum interprofessionnel ; la pénalisation du recours systématique aux CDD ; l’établissement de l’égalité réelle des salaires masculins et féminins, concrétisant 30 ans d’un principe resté un vœu pieux, permettant une hausse du pouvoir d’achat des familles ; la réduction de l’éventail des rémunérations et de l’octroi de salaires indirects et indécents aux dirigeants de groupes et d’entreprises contribuant à redonner son sens à la valeur travail.
En ce cadre, les Progressistes demandent que soient prises des mesures législatives, incitatives ou coercitives encadrant la recherche de création d’emploi et à l’inverse les volontés de supprimer des emplois.

L’utilisation des fonds publics en direction des entreprises doit donner lieu à un strict contrôle.

Les Progressistes proposent de lutter contre les inégalités économiques et de travailler à la reconstruction sociale autour des principes de justice sociale, et à la conquête de nouveaux droits sociaux.

13 – La fiscalité est le premier outil de construction des mécanismes de solidarité, des outils mis au service du vivre ensemble.
Il faut donc redonner lisibilité et sens à la notion de contribution volontaire à l’impôt.
La question de l’équilibre des comptes publics ne peut pas seulement être débattue sous l’angle des maîtrises des dépenses mais se doit de l’être aussi sous celui de recettes nouvelles.
Toute perspective de mutation importante au plan social ou économique ne peut passer que par une réforme fiscale ouvrant le chantier de la répartition entre les possibilités de recettes nouvelles et les niveaux de dépenses nécessaires et oblige à un rééquilibrage du partage des richesses afin d’espérer redonner un sens à la justice sociale.
Selon le Conseil des Prélèvements Obligatoires l’impôt sur les sociétés est trois fois moindre que celui des PME…
80 milliards d’euros de recettes pourraient être envisagés avec une imposition calculée sur une base de 5 à 50 % des capacités contributives.
La fiscalité des entreprises doit être liée à la fois à leurs capacités contributives et au respect de règles concernant le développement de l’emploi, l’investissement et le maintien d’activités non-délocalisables.
Cette « réforme » des fiscalités économiques, territoriales et des revenus doit être basée sur un principe simple, plus démocratique et plus équitable, reposant sur le principe de la réelle capacité contributive des entreprises et de tous les citoyens.
Enfin, dans le cadre d’une action déterminée au plan national et au plan international, il faut que soit mis un terme à la stratégie des grands groupes internationaux qui grâce à l’optimisation fiscale, échappent à toute contribution dans tous les pays où ils sont implantés.
Pour les particuliers, la notion d’impôt juste passe par une progressivité totale, appliquée à tous les revenus sans exception.
Les Progressistes proposent d’agir pour une fiscalité juste, restaurant les équilibres sociaux et dynamisant l’économie réelle.

14 – Tous les prétextes ont servi pour dénaturer les notions de solidarité nationale, de protection sociale, de service public.
De nombreuses dispositions concrètes ont ainsi profondément modifié les missions et la place dans la société de nos établissements de santé, de notre tissu associatif, de nos organismes sociaux, des mutuelles, des services de distribution d’eau, de gaz et d’électricité, de courrier, d’entretien de nos routes, des services déconcentrés de l’État dans les départements.
Depuis plus d’une dizaine d’années, le pays subit durement les conséquences des politiques de casse des missions de service public, qui contribuent à maintenir et créer du lien social.
Au nom de la maîtrise des dépenses, les logiques de solidarité, d’aides, d’appui collectif sont trop souvent aujourd’hui oubliées et laissent la place au repli sur soi, aux logiques individualistes dont on voit aujourd’hui les conséquences désastreuses.
Nos services publics dont la Santé et la protection sociale sont le bien de tous et notamment de ceux qui n’ont rien. Ils doivent échapper aux logiques concurrentielles, ils doivent échapper à la marchandisation.
La Sécurité sociale doit retrouver ses valeurs originelles : universalité et financement contributif paritaire. Les problématiques du handicap et de la dépendance doivent faire l’objet de politiques publiques ambitieuses où compensation et droits à la citoyenneté pour tous seront financés par des contributions solidaires assises sur toutes les richesses, à commencer par une légitime contribution de l’industrie du médicament.
Les progressistes proposent dans le cadre de la défense de tous services publics de défendre une Sécurité sociale pour tous, permettant l’égalité d’accès à la santé et aux solidarités.

15 – Redessiner l’avenir du système éducatif demeure un projet ambitieux pour l’école, c’est la clé de voûte d’un projet de société progressiste contribuant à la refondation du pacte social.
Rappeler, renforcer, faire vivre les principes fondateurs d’égalité et de laïcité dans le service public de l’Éducation, c’est établir un nouveau contrat entre l’école et la nation, c’est préparer l’avenir de la nation en offrant à chaque jeune une formation débouchant sur une carrière professionnelle valorisée.
Parce que chacun sait que les familles ne sont pas égales dans leur capacité à doter leurs enfants des outils d’expression et de communication nécessaires à la réussite de leur scolarité, il revient par conséquent au service public d’éducation, qu’il s’agisse de l’Éducation nationale ou des dispositifs mis en œuvre par les collectivités, de mettre à disposition des enfants, et en particulier des plus démunis, les moyens et les outils pour favoriser leur réussite.
L’investissement dans l’éducation doit être, une priorité pour donner un véritable « droit d’avenir » à toute la jeunesse de ce pays mettant un terme à la reproduction et à l’amplification des inégalités sociales.…
Un projet global ambitieux pour l’école doit apporter des réponses aux questions relatives à la finalité du système éducatif, à son fonctionnement et aux moyens qu’il nécessite ; à ses modes de régulation, qu’il s’agisse de l’évaluation de son efficacité ou de la place qu’il réserve en son sein aux citoyens, parents d’élèves, enseignants, élèves – collégiens – lycéens – étudiants qui doivent être associés à son élaboration ; rappeler, renforcer, faire vivre les principes fondateurs d’égalité et de laïcité dans un service public.
L’école doit enfin donner toute sa place à toutes les formes de culture afin que chaque citoyen dispose des outils lui permettant de mieux comprendre et apprécier les productions culturelles classiques ou contemporaines, enfin de se construire.
La culture joue sans aucun doute un rôle d’émancipation de l’individu, lui donne le pouvoir de penser par lui-même, elle doit être partagée au lieu de rester encore trop souvent l’apanage d’une élite.
Une société humaniste ne saurait se construire en l’absence de projet fort en ce sens dont, notamment, le mouvement d’éducation populaire doivent être le vecteur.
Les Progressistes proposent un réel et équitable accès aux savoirs et à la culture pour tous.

16 – Depuis une dizaine d’années, les Français ont assisté, impuissants ou résignés, au déclin des libertés fondamentales, individuelles et collectives.
Banalisation des contrôles au faciès, remise en cause de droits fondamentaux comme le droit du sol, reconduites musclées aux frontières, chasse aux immigrés clandestins, mise en œuvre de politiques d’immigration ségrégatives, remise en cause du droit d’asile, de l’aide médicale d’Etat...L’image de notre pays dans le monde a beaucoup souffert de ces dérives, de ces outrances qui n’ont réglé aucune des difficultés quotidiennes des français qu’elles prétendaient traiter et qui ont fait le lit des discours qui sont aujourd’hui tristement banalisés.
La montée des thèses de l’extrême- droite, la généralisation de certains discours sécuritaires ont contribué à l’impossibilité d’aborder sereinement des débats pourtant essentiels pour la construction du pacte social, des règles du bien-vivre ensemble.
Les prochaines modifications proposées de deux articles de la constitution liées à l’état d’urgence décrété après les attentats, ne doit surtout pas nous conduire, sous prétexte sécuritaire, à laisser un jour entre des mains, ô combien perverses un arsenal de mesures qui conduirait à museler voire mettre à bas nos libertés et nos droits fondamentaux.
La France, état de droit, ne doit sous aucun prétexte fragiliser le sommet de l’édifice démocratique qui est le sien.
Le droit doit rester l’instrument privilégié de régulation de l’organisation politique et sociale.
Force de l’ordre et justice doivent retrouver au plus vite chacun leur rôle :
– les forces de l’ordre, leur lien avec les populations qu’elles n’auraient jamais dû perdre, doivent disposer des moyens d’assurer la sécurité et la tranquillité publiques ; avec un travail spécifique en direction de la jeunesse pour que la confiance réciproque soit rétablie et contribue à retrouver l’équilibre général de la société.
– l’autorité judiciaire, son rôle de « gardienne des libertés individuelles », en garantissant son indépendance et son efficacité qui passent aussi par l’attribution des moyens humains et matériels qui lui font défaut.
Les Progressistes proposent de revoir la politique de sécurité et une Justice, à tout prix et en tout temps, protectrice et garante des droits et des libertés collectives et individuelles…à suivre

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Commentaires

3 réponses

  1. Oui…. mais un grand nombre assimile le MDP au parti socialiste. Le MDP doit vivre de lui même et être perçu par les citoyens, comme un parti politique, à part entière. Sans aucune confusion. Ses idées et propositions sont nobles et peuvent redonner espoir à tous ceux qui se tourne vers le FN , mais dans l’ombre du PS, ses idées ne sont pas entendues . C »est dommage.

    1. Il est toujours difficile et compliqué d’affirmer haut et fort notre position au sein de la gauche et de vouloir toujours son rassemblement sans donner le sentiment (toutefois erroné)d’être dans cette « ombre » du PS qui reste qu’on le veuille ou non majoritaire à gauche, et d’échapper à cette « confusion » surtout quand les médias qui ne répercutent que du buzz nous ignorent royalement.
      Seuls le développement du mdP et la diffusion tous azimuts de ses idées et propositions permettront une perception claire de notre mouvement.
      Mais pour cela, pour sortir de « l’ombre » et être entendu, nous avons besoin du relais et du soutien de citoyens toujours plus nombreux, engagés sur nos valeurs .
      Sans ces appuis nous pouvons peu, mais tous ensemble nous pourrons beaucoup !

  2. Je note que le MdP n’est pas dans une démarche d’un capitalisme à visage humain, encadré par la bonne volonté des humanistes…
    Le MdP est dans un processus humaniste et démocratique de dépassement des logiques capitalistes; arriver à penser au-dessus de ses intérêts personnels et en faveur du bien commun.
    Etes-vous bien sûr que vos amis politiques les plus proches, pensent la même chose ?

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